@egos,
L’effet Hydre de Lerne que tu mentionnes vient du fait que le sujet est justement pris de plus en plus sérieux.
En 2002, Chirac envoie paître Francis Mer qui venant du secteur privé hallucine en découvrant l’ampleur du gouffre en prenant son poste de Ministre des Finances du gouvernement Raffarin à Bercy.
En 2005 le rapport Pebereau sur la dette finit (comme tant d’autres) dans un placard de Bercy, Matignon ou l’Elysée
En 2007, François Bayrou (sans doute son seul mérite d’homme politique) alerte l’opinion sur l’urgence de la dette pendant la campagne présidentielle.
En 2012, la France perd son triple A chez S&P
En 2019, le seuil fatidique des 100 % sera franchi après 46 budgets déficitaires votés consécutivement depuis 1974.
On peut comme certains illuminés de Nuit Debout considérer un dette illégitime. Mais si les dettes souveraines publiques le sont, alors pourquoi ne pas aller au bout de ce raisonnement totalement stupide ? Et ne pas considérer que de même, les dettes privées le sont aussi ?
Pourquoi travailler alors si tout le monde peut vivre à crédit, s’endetter à foison auprès d’établissement de crédit et si -2300 milliards est égal à zéro ... On en revient à l’illusion du revenu universel du père Hamon, on se demande bien avec quelle richesse on aurait donné 750 euros à tous les Français (enfin sauf les « riches » bien sur, Solferino devant séparer les gentils des méchants comme dans « Robin des Bois ») ...