@armand tardella
« La non-localité
est le fait que le résultat d’une expérience à un endroit donné
puisse dépendre du résultat d’une autre expérience faite au même
instant, réalisée à un autre endroit, potentiellement à des
milliards de kilomètres de là. »
Excusez-moi, je ne
vois pas en quoi la non-localité vous répugne !
Elle ne fait que
remettre en cause la notion d’espace ou plutôt de vitesse limite de
l’univers !
Car tout en étant
orienté par la physique quantique, vous gardez visiblement à
l’esprit le dogme de la relativité à savoir que la vitesse de la
lumière dans le vide est la plus haute vitesse possible.
C’est vrai quoiqu’il
faille préciser que cette vitesse dépend de l’énergie du vide
quantique et qu’elle est plus faible quand le vide est situé dans un
champ gravifique qui augmente cette énergie.
Ainsi (selon moi)
les ondes gravitationnelles ralentissent la lumière
dans la branche du détecteur qui est perpendiculaire à leur
déplacement plus longtemps que dans la branche parallèle.
Ce n’est pas une
déformation de l’espace à trois dimensions qui a permis de les
détecter comme la doxa l’explique car il faudrait une dilatation de
l’espace environnant pour le permettre.
Mais la vitesse
de la lumière concerne un déplacement d’énergie or les
inégalités de Bell concernent l’information (quantique). Rien
n’interdit à celle-ci de voyager à une vitesse infinie si l’on
garde une notion de l’espace traditionnelle ou d’imaginer que la
réalité n’est pas ce que l’on en perçoit et que ce que nous
appelons espace est autre chose que géométrique.
Enfin, on peut
imaginer que les particules liées oscillent en cadence et que quand
l’une est « a » l’autre est « b » et qu’un temps
court après (peut-être le temps de Planck), c’est
l’inverse.
Il est en difficile
de trancher sur le libre-arbitre. Mais ce qui est solidement établi
c’est l’existence du chaos mathématique qui abouti à
l’imprévisibilité du futur. Et cela met à mal la notion classique
de déterminisme, celui de Laplace.