@Christian Labrune
Vous rangez le Venezuela dans le camp des dictatures. Ce que je fais pas. Aucune dictature, je dis bien aucune dictature, ne permet a l’opposition de gagné d’aussi importante election que l’assemblée nationale.
Ce n’est pas parce que nos médias propagandes occidentaux le proclame du matin au soir que cela en fait une vérité. Dans une DICTATURE ,l’opposition est tout simplement inexistante.
Quand au problème économique, là encore, il faut rendre a César ce qui appartient à César.
Décembre 2014 :
Le Congrès des Etats-Unis approuve la loi 113-278 intitulée « Loi
publique de défense des droits de l’Homme et de la Société Civile au
Venezuela ». Cet instrument juridique dicte la ligne d’action politique
du gouvernement des Etats-Unis et de ses vassales contre le Venezuela.
La loi 113-278 établit la possibilité de prendre des mesures
unilatérales coercitives contre le Venezuela dans les domaines
économiques, financiers et commerciales. De plus, elle stipule de
« travailler » dans ce sens avec ses partenaires membres de
l’Organisation des Etats Américains (OEA) et de l’Union Européenne.
Ceci n’est qu’un minuscule extrait des centaines de sanctions prisent par l’occident « Etasunien » contre le Venezuela et Maduro. La suite iciJuin 2015 : La COFACE, entité financière française, reprend les notes de Standard and Poor’s, Fitch Rating et Moody’s, qualifie le risque-pays du Venezuela comme le plus élevé d’Amérique latine et le compare à celui de pays africains actuellement en guerre, dans le but de tarir les sources d’investissements au Venezuela.
Avril 2016 : Le blocus financier commence. A partir de cette date, les institutions vénézuéliennes titulaires de compte bancaires à l’étranger se voient stipuler des restrictions pour la réalisation de paiement en dollars.Mai 2016 : L’Assemblée Nationale (en insubordination), majoritairement aux mains de l’opposition, vote une loi qui annule tous les contrats pétroliers, les investissements internationaux et l’émission de dette ; ce faisant, elle prétend assécher toute injection d’argent frais dans l’économie du pays.Juillet 2016 : La banque étatsunienne Citibank interdit á son réseau d’intermédiaires bancaires du Wolfsberg Group (un conglomérat qui regroupe des banques internationales d’envergure telles que Banco Santander, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs et JP Morgan Chase) d’opérer des transactions avec les institutions vénézuéliennes, dont la Banque Centrale du Venezuela.Décembre 2016 : L’entreprise Crane Currency, fournisseuse des billets de monnaie au Département étatsunien du Trésor et engagée par le Venezuela pour imprimer les espèces monétaires vénézuéliennes retarde l’envoi des nouveaux billets afin de créer inquiétude et chaos dans la population.Juillet 2017 : L’entreprise PNC Delaware Trust Company (qui gère des portefeuilles de titres de Pdvsa) informe Pdvsa que sa banque intermédiaire (PNC Bank) n’acceptera plus de fonds de l’entreprise pétrolière.Juillet 2017 (bis) : La banque étatsunienne Citybank refuse de recevoir un paiement de l’Etat vénézuélien destiné à l’achat de 300.000 doses d’insuline.21/08/2017 : La Bank Of China basé au Panama informe le Venezuela, que suite à des pressions reçues de la part du Département du Trésor des USA ainsi que du gouvernement du Panama, elle ne réalisera plus aucune transaction en dollars de ou à destination du Venezuela.24/08/2017 : Donald Trump signe l’ordre exécutif 13808 intitulé « Imposition de sanctions additionnelles à propos de la situation au Venezuela ». Ce décret interdit toute une série de transactions avec l’Etat vénézuélien, et notamment avec Pdvsa, et tout autres entités détenues par l’Etat vénézuélien. Est établie une liste de restriction aux opérations financières :
- L’Etat vénézuélien et Pdvsa sont interdits d’émettre de nouveaux titres de leur dette
- Interdiction de réaliser des transactions sur les titres émis par le gouvernement avant l’entrée en vigueur de ce décret.
- Le versement de dividendes ou de bénéfices au gouvernement du Venezuela de la part d’entités résidant aux USA est interdit. Cela affecte avant tout Citgo, entreprise appartenant à Pdvsa, et qui compte 3 raffineries et 6000 stations d’essence sur le territoire des Etats-Unis.
- L’achat de certains bons du trésor vénézuélien et de la dette vénézuélienne est interdit.
La maison blanche déclare que cet ensemble d’interdiction a « été soigneusement pensé pour refuser à la dictature de Maduro une source non négligeable de financement »
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