Je n’aime pas tellement cette manière de présenter les choses.
Orban est un véritable populiste qui fait descendre un peu plus chaque jour son pays aux enfers. Il a fait fuir investisseurs et entreprises, provoquant une montée montée importante de la misère dans son propre pays. Et je ne parle même pas de l’argent gâché pour des projets qui ont fini à la poubelle.
Le problème que vous présentez de manière binaire possède, en fait, trois autres variables tout aussi importantes :
1/ Dans des temps d’incertitude, où l’économie va mal, où la société est en régression dans tous les domaines (ça vaut pour tous les pays d’Europe ou presque), les gens n’ont pas les moyens de faire plus d’enfants.
A l’heure actuelle, dans notre société criblée d’impôts et de prix affreusement élevés, il est impossible d’avoir un second « baby boom ». Pas tant qu’on ne trouvera pas une solution législative et économique appropriée.
Ce n’est certainement pas avec un Orban en France que les choses iraient mieux. Même si on mettait toutes les femmes, aujourd’hui, à procréer, il faudrait au moins trois ou quatre enfants (d’après mes souvenirs) rien que pour freiner le vieillissement accéléré de la population.
D’autant qu’aujourd’hui personne n’accepterait (surtout pas les femmes) de se plier à ce genre de choses parce que ça signifierait une perte totale de liberté — et ça ressemblerait étrangement à une mesure prise par le régime nazi.
2/ Ce n’est certainement pas avec les structures actuelles (déficitaires) que nous pourrions accueillir tous ces nouveaux-nés. Je vous rappelle qu’il n’y a plus un sou dans la caisse et qu’on s’est, en plus, endetté à 100% du PIB.
Avec cette tendance de l’Etat à détruire tous les services publics et acquis sociaux, ce n’est pas demain que la France se transformera en pouponnière géante.
Si celui-ci s’y mettait maintenant, les impôts monteraient en flèche et on aurait très certainement encore de nouvelles taxes à la clé...incitant encore moins les gens à s’y mettre.
3/ Un problème important (et souvent occulté), c’est que les entreprises déconnent à mort — petites et grandes d’ailleurs.
On a un tas de SDF qui pourraient largement les satisfaire mais on préfère les laisser crever de froid dehors, ou bien se détruire physiquement (souvent l’alcool) que psychiquement — à traîner dans le métro tel des spectres.
Il y a aussi un paquet de « jeunes » qui rêveraient de bosser et qui ne le peuvent pas (comme moi) parce que les boîtes ne recherchent pas à recruter mais le profit à tout prix. Les profils recherchés sont tellement irréels que tout le monde ou presque à disqualifié.
Ces jeunes qui ne peuvent pas avoir de vie, à cause de la connerie des entrepreneurs et actionnaires gloutons, vous pensez que ça ne compte pas dans tout ça ?