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Commentaire de Christian Labrune

sur Le Vénézuela entre peste et choléra ?


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Christian Labrune Christian Labrune 15 février 2019 19:55

ce n’est que la dernière abomination des monstres de Washington

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@ Pierre JC Allard

Wikipedia. Article « Antiaméricanisme ». Extrait où j’ai souligné quelques phrase :

Jean-François Revel cite plusieurs exemples de discours antiaméricains : quelques jours après les attentats du 11 septembre 2001, la presse française sous-entendait que les Américains, dans leur ensemble, étaient responsables de la tragédie. Outre cette tentative d’amalgame, l’écrivain rappelle que l’antiaméricanisme consiste à reprocher aux États-Unis tout et son contraire. Washington est tour à tour taxé d’isolationnisme et d’impérialisme lorsqu’il s’agit des relations internationales : il donne pour cela l’exemple de l’intervention américaine dans les Balkans au cours des années 1990 : « Il faut, pour faire cesser ou diminuer les massacres, que les États-Unis se chargent de l’opération, successivement en Bosnie, au Kosovo et en Macédoine. Les Européens les remercient ensuite en les traitant d’impérialistes, tout en tremblant de frousse et en les qualifiant de lâches isolationnistes dès qu’ils parlent de retirer leurs troupe. »

D’autres exemples apparaissent régulièrement dans la presse française et internationale. Ainsi, après la victoire des démocrates au Congrès en novembre 2006, Courrier international indiquait : « Après avoir voulu diriger le monde, les États-Unis pourraient être tentés de se replier sur eux-mêmes. Une bien mauvaise idée [...] Il serait imprudent de penser que la planète sera rendue plus sûre par une Amérique paralysée qui se désengage. Ce serait certes une bonne chose que l’Amérique soit moins adepte de l’unilatéralisme, mais sûrement pas qu’elle devienne isolationniste. »

Aussi, pour Revel, l’antiaméricanisme devient « primaire », irrationnel, lorsque la contestation est illogique et surtout dénué de fondements. La mauvaise connaissance du pays, de sa culture et de son histoire serait la cause de l’hostilité à l’égard des États-Unis. Si l’antiaméricanisme est une critique du système capitaliste libéral et non une attaque contre les Américains, alors pourquoi les États-Unis sont-ils toujours cités en exemple, ou plutôt en repoussoir, comme la référence obligée du discours journalistique et politique, alors qu’il existe d’autres pays qui pratiquent ce modèle économique ? D’après Revel, à force d’attaquer constamment et en toute mauvaise foi les Américains, ils finissent par ne plus écouter les critiques fondées qui leur sont adressées.


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