@Fergus
La présence arabe en Palestine est le résultat d’une colonisation qui eut lieu au VIIe siècle, à l’époque du Calife Omar. Ce que vous appelez la Cisjordanie, c’est en fait, grosso modo, les anciens royaumes d’Israël et de Juda dont les noms mêmes sont significatifs.
La Cisjordanie est restée sous le contrôle de la Jordanie après la guerre de 48. Cette souveraineté n’aura été reconnue au plan international que par les états Unis en 49, la grande Bretagne en 49, et le Pakistan, le cas de cette dernière reconnaissance restant quand même sujet à caution.
A l’issue de la guerre de 67, la Jordanie qui avait fait la sottise de se rallier à Nasser est ratatinée. Elle doit se retirer de Cisjordanie. Je n’ai jamais compris que Moshe Dayan en position de force n’ait pas récupéré purement et simplement ces territoires qui sont le berceau de la civilisation juive, Hébron en particulier.
Il n’a jamais été question, dois-je vous le rappeler, de chasser les Palestiniens de la région, pas plus qu’il n’a été question de chasser ceux qui étaient restés chez eux durant la guerre de 48. A la fin du conflit, ils étaient 250 mille. Ils ne sont plus aujourd’hui que 1.7 million puisque leur population a été multipliée par 7 alors que, depuis 70 ans, les populations juives des pays musulmans ont été divisées par un facteur supérieur à 50.
Les Palestiniens savent très bien, dans leur grande majorité, qu’il vaut certainement mieux appartenir à une minorité arabe dans un état démocratique que de vivre en Syrie ou en Irak. Et je ne parle pas des Palestiniens des camps du Liban qu’on maintient artificiellement dans la misère la plus sordide depuis soixante-dix ans en leur interdisant la plupart des professions et tout accès sérieux à la vie économique et politique, de manière à pouvoir en faire une masse de manoeuvre fanatisée à exhiber pour déconsidérer Israël en apitoyant les imbéciles.
Visiblement, vous ne connnaissez rien à l’histoire de la région.
Ceux qu’on n’appelait pas encore des Palestiniens, en 48, ont refusé le partage proposé par l’ONU à la fin de novembre 47 : ils pouvaient mobiliser cinq états contre un embryon d’armée juive, pourquoi parler de partage quand ils pouvaient, par la force, foutre à la mer les Juifs et garder l’ensemble du gâteau ? Mauvais calcul : la force brutale dont ils pensaient pouvoir faire usage à leur profit s’est retournée contre eux. Ils se préparaient à pouvoir crier : vae victis ! (malheur aux vaincus !), mais c’est eux qui ont été les vaincus. Quand un peuple belliqueux désireux d’en exterminer un autre est vaincu sans être exterminé, ce qui lui reste de mieux à faire, c’est de la fermer, et de cesser de se plaindre, sinon il devient carrément odieux.