@Claire
Bonsoirrrrrrrrrr !
La seule chose qui puisse définir les gilets jaunes, jour après jour, c’est le gilet jaune comme étendard qu’il portent.
Tout le reste c’est de la littérature. Ne parlons même pas de l’écran de fumée médiatique, politicien et/ou institutionnel qui est devenu une totale fiction quant à la réelle appréciations des forces en présence.
Et le seul moyen de s’en rendre compte pour de vrai, c’est soit en battant le pavé le samedi, soit en parcourant les innombrables pages/groupes Facebook.
Dans les deux cas, constat identique : diversité totale, opinions épousant tout le kaléidoscope politico/idéologique.
Le bon peuple qui chaque jour un peu plus s’émancipe et arrête de moujeonner.
Toutes tes analyses, elles, restent encalminées dans une lecture déconnectée du réel et surtout du ressenti de celles et ceux qui se reconnaissent en tant que GJ.
Ça ne conclut rien sur la suite des opérations.
Mais déduire du cirque politico-médiatique de quelconques conjectures sur la conduite du soulèvement (n’ayons pas peur des mots, le mot est en tous points plus adapté à celui de mouvement), lequel avale et recrache toutes les couleuvres, violences, manipulations et instrumentalisations diverses et variées, est vain.
Le seul viatique viable pour en juger, c’est de se faire sa propre idée du nombre effectifs de manifestants samedi après samedi, et/ou de la vigueur des échanges sur Facebook, hors de la sphère médiatique mainstream.
Et pour le compte, au jour d’aujourd’hui les Gilets Jaunes ne « lâchent rien » ! (aujourd’hui ça sabre même le champagne concernant la mise en détention de Benallah et se pourléche les babines sur la suite judiciaire de l’affaire).