« ... il y a, il n’en faut pas douter, le terrorisme
idéologique exercé par les sionistes eux-mêmes, dans leur volonté d’amalgamer à
l’antisémitisme toute critique de la politique, des pratiques ou des discours
israéliens. Je dis bien terrorisme, dans la mesure où ces vociférations
s’accompagnent de menaces, de pressions, d’intimidations, d’appels au boycott,
voire au meurtre contre des intellectuels, des artistes, des universitaires,
des juristes, et bien sûr des militants [...] Le terme d’antisémitisme a été
forgé par les judéophobes eux-mêmes pour tenter de donner au concept un air de
scientificité, en conformité avec la toute nouvelle « science » des races. [...]
l’emploi même du terme d’antisémitisme recèle d’insondables ambiguïtés, et il
sert aujourd’hui essentiellement à placer le racisme antijuif - la judéophobie
- dans une catégorie à part, distincte du racisme en général, et qu’il faudrait
combattre (ou « comprendre ») séparément du racisme en général. Ainsi, le nom
même de la LICRA, qui énonce le racisme et l’antisémitisme, comme s’il
s’agissait là de deux phénomènes distincts, procède-t-il de la mystification
idéologique, laquelle sert des fins politiques bien précises... »
Ilan Halevi,
22 mai 2003, dans Du sionisme et de l’antisémitisme, paru sur le site d’Israël
Shamir.