Le 8 novembre, j’avais écrit :
Je prends du Tramadol. Je n’observe pas d’effets secondaires. Je
reconnais que j’aurais peut-être à souffrir d’un syndrome de sevrage à
son arrêt.
Avant l’utilisation du Tramadol, mes souffrances m’empêchaient de
dormir. Il me manquait chaque jour plusieurs heures de sommeil au
compteur (disons 2 à 4). En plus des fortes douleurs, j’étais poursuivi
par une forte somnolence et une forte fatigue toute la journée.
Résultat : j’étais sur la voie d’une mort professionnelle, sociale et
familiale à plus ou moins long terme, sans compter le risque d’accident
de la route. Cela aurait-il été mieux que les risques potentiels du Tramadol ?
Cela dit, je suis parfaitement d’accord qu’il faille comparer
bénéfices et risques en prescrivant une molécule telle que celle-ci (et
bien d’autres) et ne pas la donner de façon irréfléchie comme ce fut le
cas dans l’histoire vécue relatée par l’auteur.
Je précise que je prends du Tramadol depuis environ 2 à 3 ans.
Depuis, j’ai voulu en savoir plus sur le fameux « sevrage » en l’expérimentant sur moi-même. J’ai arrêté le Tramadol brusquement et totalement pendant environ 3 semaines.
Résultat ? Aucun symptôme de sevrage ! Rien !