@sleeping-zombie
Il faut s’entendre sur la notion d’aide, et sortir des lieux communs. On va surligner le RSA et le minimum vieillesse, les amalgamant à des sortes de dons prodigieux que feraient la société, dans un bel exercice borgne.

Mais en fait, ce sont évidemment les plus riches qui bénéficient le plus des aides. Aides à l’éducation des gosses, dans de longues études par exemple, et bien sûr impôts moindres. Car contrairement à un cliché, plus on gagne, moins on paye d’impôt en pourcentage. S’entendant bien sûr que tout le monde est contribuable, celui sur le revenu n’émargeant pas plus que dix pour cent des recettes étatiques . Même la sécu profite bien sûr bien davantage aux populations aisées, pour des raisons culturelles, et d’exigence ( cures, spécialistes, exigences accrues, prévention ).

Cela est validé par les sciences économiques et sociales, au delà des opinons personnelles. La France, comparativement à la plupart de pays, de plus brille par sa nom prise en compte des différences de fortune pour nombre de prestations, et ce n’est que dernièrement par exemple qu’un tout petit pourcentage dégressif a entamé les allocations familiales des très riches, oubliant par contre de d’aider les femmes seules élevant un enfant.

Bien sûr, on pourra trouver toujours des « profiteurs ». Mais il est malhonnête de systématiser, et surtout stupide de ne pas défendre l’intérêt commun. Car le sentiment de détresse et d’abandon génère violence, problèmes en cascades, et finalement coûte infiniment plus cher à la société, quant il s’agit de réparer ce qui est possible.

Nous sommes là dans le politique, le schéma du territoire, autant dire dans les problèmes actuels de politique libérale qui nous amène dans le mur. Et là personne ne peut dire « chat perché ».

Car les conséquences entament la santé et l’avenir des plus égoïstes. Pour rappel, on sait que les sociétés les plus heureuses, sont les plus égalitaires…...
Il y a une dichotomie entre les urgences et les traitements, et les comportements, de ceux qui regardent ailleurs.

Pour revenir au problème des aides aux personnes âgées, le plus choquant n’est peut être pas de récupérer sur la succession les aides, bien modestes pour la survie, mais d’imposer aux enfants la facture de leurs parents, voir de leurs grands parents en maison de retraite, si ceux ci ne sont pas pourvus.

Non seulement l’injustice sociale est criante dés la naissance, mais même après la mort elle poursuit alors les plus faibles, et potentialise le déséquilibre. Pendant que la croisière s’amuse, d’autres rament dans la soûte à charbon !...Pour rappel, notre république a une devise. Est ce juste pour faire joli sur le drapeau ?