C’est pas le meilleur bouquin de Foenkinos non plus. Un film que je n’irai donc pas voir, car il me semble correspondre en tous points au patchwork habituel de la bonne vieille recette du ciné français, qualité France : Acteurs connus, joli coin de province utile a faire des plans esthétiques faciles, reprise d’un auteur agréable. ON évitera toute allusion sociale et politique à l’époque.
Une tendance lourde du cinéma français, mais en cela logique, le cinema français n’étant que le miroir d’une certaine société bourgeoise, exigeant contre « l’exception culturelle », et l’avance généreuse sur recettes que la représentation du monde ne soit pas fâcheuse ni contestataire. Avez vous remarqué le silence assourdissant de nos cultureux actuellement. Un bon point pour Emilie Lhoiseaux., qui soutient le mouvement des coquelicots, et la lutte contre les pesticides
« Si fait mes bons maitres », comme dirait Luchini, qui ne peut passer sur une chaine sans faire l’éloge de LF Celine et de son voyage. Un bon livre, c’est pratiquement intraduisible sur un écran. C’est plus facile avec les mauvais ; Ils pétrifient moins, vous rendent plus libre. C’est comme la Bretagne. Je pense à cette ânerie que Chabrol avait fait en produisant « Le cheval d’orgueil ».
Un fait, pas beaucoup de grands écrivains en bretagne. Je sais pas à quoi ça tient. Trop de respect peut être envers monsieur le curé pendant longtemps. Et à la beauté des fleurs d’hortensias. Ca nous fait de la peinture catastrophique. Je dis cela pour provoquer un peu. A peine. Trop de madame Bovary, et pas assez de Flaubert. Le Couemon en sa folie n’a pas mis ni Maupassant, ou Gustave en Bretagne.