Extraits d’un de mes derniers billets ;
« Foire du livre » de Bruxelles
Samedi 16 février, 10:00, « Théatre de mots »
Une
conférence sur l’orthographe française. Deux interlocuteurs faisaient
défiler les énormités de la complexité de la langue française écrite
sans répondre au pourquoi mais parfois au comment.
« Orthographe : qui légifère ? qui fait la police ? »
[...]
Jacques
Brel aimait le français, mais détestait le latin et je ne suis pas sûr
qu’il ait aimé l’orthographe française pour autant.
François 1er avait
forcer à quitter le latin en son temps.
En
dehors de la prestation orale de notre « belle langue de chez nous » que
chante Yves Duteil, sa phase écrite et orthographique m’a toujours
apporté une ironie sarcastique avec la question « Pourquoi faire simple quand il y a moyen de faire compliqué ? ».
[..]
L’orthographe
côtoient des règles que je placerais parmi les outils de la perversité.
Comment avoir une langue qui a tant de synonymes et qui parvient à
utiliser le même mot « temps » dans le temps qu’il fait (« weather ») et le
temps qu’il est (« time ») ?
Comme il était dit, jusqu’au 18ème siècle, chaque écrivain avec son orthographe propre et cela ne gênait pas leur lecteurs.
J’ai
eu « l’audace » de prendre la parole en fin de présentation en parlant du
sexisme de deux mot tout à fait en accord avec la Saint-Valentin :
« Amour et Délice ».
Les mots « amour » et « délice » sont masculins au singulier et féminins au pluriel.
Amusant que le lien de page qui parle des « amours délicieuses », contient le mot « fantastique »...
Audace
que j’avais osé conclure en disant que les hommes feraient l’amour seul
et les femmes ensembles. Ce qui n’avait fait rire personne dans la
salle...
Pour
n’importe quel personne qui n’aurait pas eu le français comme langue
maternelle suivie d’années de classes françaises, ne tentera pas de
l’exercer de manière écrite.
La
langue langue écrite est aussi devenue un moyen de sélection de
candidats à l’engagement de candidats qui n’en auront pas l’usage.
Le néophyte l’utilisera comme langue parlée mais transitera par l’anglais pour exprimer le fond de sa pensée et le nombre de locuteurs francophones s’en ressentira.
Dans
les grandes écoles, les cours en anglais prennent de plus en plus de
place. Une mode ? Non, une confrontation entre les anciens et les
modernes puisque les correcteurs orthographique « on line » deviennent de plus en plus efficaces.