Si j’ai fait dévier la discussion,
c’est bien malgré moi. Alors
je reviens à mon premier commentaire.
Selon moi, la conception du - bien
réel, je le répète - « cyber-impérialisme » exposée dans l’article ne
fait qu’actualiser les classiques réactions faussement « marxistes » face à l’évolution de la réalité sociétale.
Or, dans celle-ci, ce qui mériterait
d’être analysé - au moins aussi - dans
un tel article, c’est le « cyber-conditionnement » de la population par
l’informatique : dans les réseaux dits « sociaux », dont les
utilisateurs « libérés » ne sont même
pas conscients qu’ils sont des entreprises capitalistes d’un nouveau genre,
plus conditionnantes encore que les entreprises traditionnelles ; dans la culture (disparition de l’expression en langue française au sein de
la chanson, obligation d’accepter celle-ci comme désormais nécessairement de
langue anglaise) dans la tricherie
langagière qui, répétée quotidiennement et justifiée même dans les radios « de service public », interdit la réflexion sur des sujets de
première importance ; dans la publicité désormais incluse (historiquement par la
« Gauche ») au sein des bulletins d’information ; par la « cyber-possibilité »
d’aller désormais explorer jusqu’à
l’intimité des citoyens, leurs pensées et leurs actes...