@Jonas
Je sais bien que la majorité des violences faites aux enfants sont faites dans le cadre familial, mais il faut considérer qu’il y a beaucoup plus de familles que de prêtres ! Je n’ai pas écrit que tous les désaxés sexuels s’étaient fait ordonner, j’ai écrit que l’obsession pour la morale sexuelle attirait des individus qui avaient une vision trouble de ces aspects. Quant à l’hypothèse que les frustrés soient davantage attirés par les femmes que par les enfants, d’où sortez-vous ce mantra ? Les prêtres, comme tous les religieux, bénéficient d’une autorité morale forte sur les adeptes de leur religions, et d’autant plus sur des enfants élevés dans l’obéissance et le respect de la religion. Cela leur confère d’autant plus de responsabilités à l’égard de ceux dont ils ont la charge. Quel scandale que ceux qui profitent de leur position pour pratiquer le contraire de ce qu’ils enseignent, au risque de « scandaliser un de ces petits » !.
Depuis Paul, soupçonné de frayer avec les encratites, en passant par Origène, le christianisme fait une fixation sur la morale sexuelle, à rebours de l’enseignement du Christ (voir l’épisode de la femme adultère). Pourquoi se focaliser sur cet endroit du corps quand il faut regarder le ciel ?
Je termine par une citation et je n’ajouterai rien sur ce fil :
« Nous découvrons des péchés graves, aggravés parce qu’ils ont été cachés (...) Je n’imaginais pas à quel point il y a de la pourriture au sein de notre Église catholique »
(Dominique Lebrun, archévêque de Rouen, le 9 mars 2019)