Ce dont on ne dit pas, c’est que Nicolas Maduro a été élu, le 20 mai
dernier, avec 68% des votes émis dans le cadre d’une élection qui s’est
déroulée sous l’œil vigilant d’observateurs internationaux qui en ont
reconnu la rigueur et la légitimité
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Intéressant article de Wikipedia consacré à ces élections :
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_v%C3%A9n%C3%A9zu%C3%A9lienne_de_2018
EXTRAIT :
Déroulement
du vote
Un carnet de la Patrie — Un point rouge à la sortie d’un bureau de vote
Durant le vote, le mouvement Somos Venezuela,
proche du président, a installé, en dépit de la décision du CNE
d’interdire la pratique, des tentes de couleur rouges pour distribuer
des primes aux citoyens ayant voté, pour recharger les carnets
de la Patrie, même si ceux-ci ne sont pas exigibles pour voter,
ce qui a été dénoncé par les deux principaux candidats de
l’opposition.
Le procédé a précédemment été utilisé lors des élections
municipales vénézuéliennes de 2017.
Pour le géographe Alain Musset, il s’agit d’une « menace
implicite [...] : si vous n’allez pas voter, votre carnet ne
sera pas renouvelé. Or, ce n’est pas rien pour des gens qui ont
faim : Maduro a fait relever le salaire minimum de 95 %
pour le porter à un 1 million de bolivars ; avec les bons, les
gens peuvent arriver à 2,5 millions de bolivars par mois. Même s’il
faut remettre les choses à leur place : un million de bolivars,
c’est une boîte de thon de 140 grammes ».
De même selon Laurence
Debray : « Il y a un chantage : les gens vont
voter pour avoir de quoi manger ». Le carnet de la Patrie,
instauré en janvier 2017, est tamponné à la sortie du bureau de
vote puis il est distribué une caisse de nourriture avec des
aliments impossibles à trouver normalement.