@Pierre Régnier
Tiens donc ! Une décroissance de la population ? Par quel moyen ?
Massacre de masse ? Stérilisation forcée ?
Et pourquoi toujours les « autres », montrez donc l’exemple !
Parce que c’est aussi ce que réclamait le terroriste de Christchurch dans son manifeste :
Il se définit comme « éco-fasciste » :
Pour Brenton Tarrant, les maux de l’humanité, sont tous causés par la surpopulation. Une vision propagée sous couvert d’environnementalisme par certains think tanks anti-immigration aux Etats-Unis. Selon eux, les ethniquement européens seraient les seuls à ne pas « surpeupler la planète »
Tarrant described himself as an « ethno nationalist eco fascist », having previously identified as a communist, an anarchist and a libertarian. He wrote that he believed in « ethnic autonomy for all peoples with a focus on the preservation of nature, and the natural order »
Il serait plus proche de la vérité en se définissant comme écolo-nazi car ce sont les nazis qui étaient racistes en plus de dictatoriaux, mais bon c’est trop compliqué pour ceux qui ne comprennent que des idées simplistes. Ce sont aussi les nazis révéraient la nature et proclamaient que « la nature est cruelle nous avons donc le droit de l’être aussi ».
https://grandfacho.com/leco-fascisme-lideologie-alliant-environnementalisme-et-suprematie-des-blancs-prospere-en-ligne/
https://blogs.mediapart.fr/berthe-dominique-henri/blog/081217/vite-une-dictature-ecologique-par-un-gouvernement-mondial
Stéphane François, historien spécialiste de l’extrême droite radicale et chercheur associé au Groupe sociétés, religions, laïcités (CNRS, EPHE, PSL),
nuance : « La grande difficulté pour ces milieux est d’opter pour un discours radical tout en évitant l’appellation infamante de nazisme. Mais avec
son soleil noir, son discours nativiste, sa composante écologique… Quoiqu’il en dise, son discours reprend des éléments néonazis sans aller “jusqu’au
bout” », c’est-à-dire sans la dimension antisémite, centrale dans le nazisme.
Il y dévoile une idéologie hybride, mêlant suprémacisme, racialisme, ethno-nationalisme, éco-fascisme… « On y trouve tous les symptômes [de la
radicalité d’extrême droite], même les facultatifs », résume l’historien spécialiste de l’extrême droite Nicolas Lebourg.
Quant à la gamine de 13 ans soigneusement endoctrinée « pour le climat » quoi que cela veuille dire, cela me rappelle une certaine guerre en 1991 :
14 octobre 1990, une jeune femme koweïtienne, appelée par les
médias « l’infirmière Nayirah », témoigne, les larmes aux yeux,
devant une commission du Congrès des États-Unis.
L’événement est retransmis rapidement par les télévisions du monde
entier :
« Monsieur le président, messieurs les membres de ce
comité, je m’appelle Nayirah et je reviens du Koweït. Ma mère et moi étions au
Koweït le 2 août pour passer de paisibles vacances. Ma sœur aînée avait
accouché le 29 juillet et nous voulions passer quelque temps au Koweït auprès
d’elle. […] Pendant que j’étais là, j’ai vu les soldats irakiens entrer dans
l’hôpital avec leurs armes. Ils ont tiré les bébés des couveuses, ils ont pris
les couveuses et ont laissé mourir les bébés sur le sol froid. J’étais
horrifiée. Je ne pouvais rien faire et je pensais à mon neveu qui était né
prématuré et aurait pu mourir ce jour-là lui aussi. […] Les Irakiens ont tout
détruit au Koweït. Ils ont vidé les supermarchés de nourriture, les pharmacies
de médicaments, les usines de matériel médical, ils ont cambriolé les maisons
et torturé des voisins et des amis. J’ai vu un de mes amis après qu’il a été torturé
par les Irakiens. Il a 22 ans mais on aurait dit un vieillard. Les Irakiens lui
avaient plongé la tête dans un bassin, jusqu’à ce qu’il soit presque noyé. Ils
lui ont arraché les ongles. Ils lui ont fait subir des chocs électriques sur
les parties sensibles de son corps. Il a beaucoup de chance d’avoir
survécu. »
Ce témoignage, avec d’autres comme ceux conçus par l’agence de
communication Rendon Group chargée
de superviser la communication de la CIA et du Pentagone a
beaucoup ému l’opinion publique internationale et a contribué à ce qu’elle
soutienne l’action des puissances occidentales contre les armées de Saddam
Hussein lors de la guerre du Golfe.
En fait, ce témoignage était entièrement faux. La jeune fille,
coachée selon certaines sources par Michael
Deaver ancien conseiller en communication de Ronald Reagan,
s’appelait Nayirah al-Ṣabaḥ , et était la fille de l’ambassadeur du Koweït à
Washington Saud bin Nasir Al-Sabah. L’association Citizens for a Free
Kuwait ,
organisée par le gouvernement du Koweït exilé avait commandé cette campagne à
la compagnie de relations publiques Hill & Le Knowlton (pour
la somme de 10 millions de dollars).
La machination a fonctionné grâce à l’intervention de Lauri
Fitz-Pegado, qui a convaincu les députés que l’identité n’était pas révélée
pour protéger la famille de la jeune femme. Lauri
Fitz-Pegado avait travaillé pour le gouvernement auparavant, dans l’Agence de
l’Information.
Par ailleurs, le gouvernement américain aurait payé 14 millions
de dollars à cette compagnie pour l’avoir aidé à médiatiser la guerre du
Golfe sous un jour favorable à l’intervention occidentale