Pire, après trois semaines de manifestations populaires grandioses
contre le cinquième mandat et le système dans son ensemble, il s’accorde
de façon machiavélique un sursis, en promettant de mener dans un délai
record des réformes qu’il n’avait jamais pu mettre en place pendant ses
vingt ans de règne !
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à l’auteur,
Vous utilisez le pronom de la troisième personne pour évoquer Bouteflika et vous en faites le sujet d’un verbe exprimant une décision ou une résolution. Mais je doute que Bouteflika, qui semble parvenu au dernier degré du gâtisme, puisse être encore considéré comme un sujet pensant autonome. On ne sait pas qui est le marionnettiste, il doit y en avoir plusieurs, mais il y a des années que Bouteflika a complètement cessé d’exister, et il vaudrait mieux renoncer à parler d’un personnage de pure fiction manipulé par le régime.
Gageons que les Algériens, qui ont déjà probablement oublié les années 90, sauront faire confiance, à la première occasion, aux Frères musulmans tapis dans l’ombre et qui attendent leur tour. Allah akbar !
Allah est tout puissant. Il a déjà mis le pays à feu et à sang et il n’y a personne, assurément, qui soit plus à même de donner le coup de grâce à une Algérie déjà au bord de l’effondrement, à l’image de son misérable « Président ».