Bah de toutes façons les risques sont innombrables et inhérents à un type de civilisation prométhéenne, qui ne raisonne que dans des systèmes clos, parce qu’incapable d’appréhender le systémique qui est global...
À partir de là cela ne peut que partir en couille. Tant que l’on n’aura pas compris qu’il faut une approche systémique des choses (les permaculteurs sont des pionniers de l’approche systémique), et donc se débarrasser de la logique binaire d’Aristote à courte vue,on n’y arrivera pas.
De toute façon c’est quelque part déjà trop tard.
On aura fatalement des grosses catastrophes, quand les centrales nucléaires seront trop vieilles et péteront, quand la biodiversité devenue minimale entrainera un basculement tragique, quand une tempête solaire un peu trop forte grillera tous nos circuits électroniques entrainant l’arrêt des transactions boursières, quand l’inflation de la masse monétaire plongera le monde dans le chaos, quand il n’y aura plus assez d’eau potable pour tous, et que cette dernière coutera de plus en plus cher, quand le Big One californien entrainera la ruine de cet état, quand les sols maintenant devenus durs comme du béton ne voudront plus nous nourrir, quand les migrations pour cause de pays devenus invivables entraineront des massacres de masse, etc...
J’ai dû en oublier.
Vous avez aimé le progrès ? Vous allez le détester avec un facteur 1000.