A travers la Phénoménologie de l’esprit de Hegel, qui lui-même s’inspira en
particulier des présocratiques Héraclite, Parménide, Empédocle, des modes de
développement s’offrent à tous. « A tous » est le juste mot, tant
cela demande courage et persévérance pour un groupe de curieux en recherche de
vérité. Le collectif accueille en partage de lecture, de réflexion et
d’échange, ce qu’un sage a produit dans l’universalité de sa conscience. Il se
nommait F. Hegel (1770-1831) il était contemporain à Napoléon Bonaparte*. Avec ces deux génies
aux destins croisés on pourrait ajouter le juste G. Babeuf, les romantiques et
universalistes, F. Schiller et V. L. Beethoven.
*Chacun d’eux, Napoléon et Hegel, furent frappés
par les effets terrestres d’une éruption volcanique en Asie. Le Tambora.
Napoléon à Waterloo (1815) dût affronter, dans l’immédiat, des trombes d’eau
inhabituelles qui immobilisèrent son armée dans la boue. Ce qui servit
Wellington qui avait à priori choisi une stratégie de mobilité. 16 ans plus
tard, les conséquences en forme de pandémie décimèrent l’Europe par une
épidémie de choléra. Hegel en perdit la vie. La nature, la culture, le
mouvement et l’histoire, le monde est un. C’est la vision
présocratique.
La triade de l’article met en mouvement trois personnages, la femme
accusée, le pharisien et Jésus le sage. En finalité, ces trois personnages réels
sont aussi des moments de la conscience en évolution.
Il faut donc distinguer ce qu’une
chose, ou un être est, l’en soi, la femme accusée) la conscience qu’on en a (le
pour soi, le pharisien) et la science de celle-ci qui peut s’édifier (Jésus l’en
soi pour soi). Celle-ci
dépasse et inclue les deux moments précédents. « Ainsi la science doit
inclure la conscience, sinon elle n’est que l’en soi, n’est pas en tant
qu’esprit, n’est seulement encore que substance spirituelle. Il faut que cet
en-soi se manifeste et devienne pour soi-même. De ce fait, la science doit
poser la conscience de soi comme ne faisant qu’un avec elle. » (Hegel).
Le vrai est le tout, le tout est le vrai, la vie dans sa plénitude est le tout.
En qualité de modeste cherchant, j’ose affirmer que les écritures évangéliques, même sacrales, peuvent s’animer de multiples manières qui favorisent leur compréhension. Tout éclairage qui contribue à l’élargissement de la conscience est le bien venu. Si la vérité est intemporelle, nous sommes temporels, tributaires du temps et de l’histoire dans sa radicalité.