« les dictatures communistes d’Union soviétique et de Chine : c’est-à-dire quelque 100 millions de morts »
Le communisme est une idéologie athée, condamnée à de multiples reprise par l’Église catholique, avant Vatican II :
« Là où le communisme a pu s’affirmer et dominer, - et ici Nous songeons avec une particulière affection paternelle aux peuples de la Russie et du Mexique,- il s’est efforcé par tous les moyens de détruire (et il le proclame ouvertement) la civilisation et la religion chrétiennes jusque dans leurs fondements, d’en effacer tout souvenir du coeur des hommes, spécialement de la jeunesse. Evêques et prêtres ont été bannis, condamnés aux travaux forcés, fusillés et mis à mort de façon inhumaine ; de simples laïques, pour avoir défendu la religion, ont été suspectés, malmenés, poursuivis et traînés en prison et devant les tribunaux. »
"Que deviendrait donc la société humaine fondée sur
de tels principes matérialistes ? Elle serait une collectivité sans
autre hiérarchie que celle du système économique. Elle aurait pour
unique mission la production des biens par le travail collectif et pour
unique fin la jouissance des biens terrestres dans un paradis où chacun
« donnerait selon ses forces et recevrait selon ses besoins ». C’est à
la collectivité que le communisme reconnaît le droit ou plutôt le
pouvoir discrétionnaire d’assujettir les individus au joug du travail
collectif, sans égard à leur bien-être personnel, même contre leur
propre volonté, et quand il le faut, par la violence. L’ordre moral
aussi bien que l’ordre juridique ne serait plus, dès lors, qu’une
émanation du système économique en vigueur ; il ne serait fondé que sur
des valeurs terrestres, changeantes et caduques.«
Le Pape Pie XI — encyclique »Divini Redemptoris" (19 mars 1937)