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Commentaire de velosolex

sur Pourquoi le communisme n'est-il pas aussi détesté que le nazisme ?


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velosolex velosolex 30 mars 2019 19:52

J’ai voté pour votre article, non pas parce que je l’approuve totalement, mais parce que je pense qu’il peut amener des réflexions et des controverses. Le titre est habile. C’est vrai que l’abjection du nazisme saute tout de suite aux yeux, alors que pour le communisme, elle est liée aux résultats politiques, qui sans parfois tous aussi terribles que le nazisme. Le communisme dans l’essence est un humanisme. Dans la carburation, c’est parfois autre chose : Le goulag, et les purges, motivé par le désir d’immerger « l’homme nouveau », vieille baderne qui a envoyé à la mort des millions d’innocents, par des tyrans devenant de plus en plus paranoïaques.

Je pense qu’il faut se garder d’être systématique, car des pays communistes s’ils ne sont pas idéaux, ont permis, comme Cuba, de sortir de la misère, et de permettre aux habitants, d’accéder à une vraie éduction et à des soins gratuits. On ne peut comprendre l’histoire présente que par son passé, sa place sur l’échiquier. Et il n’était pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que ce sont les etats unis qui ont poussé cuba vers le communisme, tout comme la corée du nord, dans un temps où les pays se sont trouvés acculés, à un non choix

On en vient à la capacité du pouvoir de transformer des hommes, affublés d’une mission. Et à ce titre, depuis la nuit des temps, tous régimes confondus, de Caligula à Robespierre, on ne trouve pas que des communismes….Appellation pas toujours contrôlés d’ailleurs. On peut se risquer à dire que plus une idéologie est forte, et prometteuse, plus les hommes sont prêts à s’affranchir des règles de la démocratie. A ce titre le libéralisme actuel dans son autisme, présente des symptômes préoccupants, et file droit vers un totalitarisme, les grandes firmes, prêtes à tout, non contrôlés maintenant par la loi commune, en viennent à mettre en danger l’avenir de l’humanité. 

Y aura t’il un autre choix qu’une prise en main d’un état supranational, empiétant sur nos libertés de consommer, et ayant un sens de la gestion, si nous voulons simplement maintenant survivre ?..Le désir, c’est une chose, la nécessité, c’en est une autre. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, il est fort possible qu’un type de gouvernement nous soit imposé par la nature. 


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