« On se réjouissait, dans l’Huma, que l’ouvrier français pût fraterniser avec l’ouvrier allemand » Infox....
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@CN46400
Au lieu de raconter des âneries et de
faire de l’intox avec vos fantasmes, lisez plutôt cet article de
Wikipedia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Parti_communiste_fran%C3%A7ais
Sous le titre « 1940-1941
L’occupation avant Barbarossa, vous lirez ce que je recopie
ci-dessous, et en particulier une citation de ce qu’on pouvait alors lire dans l’Humanité clandestine :
"Les pourparlers concernant le journal [l’Humanité]
avortèrent finalement du fait des Allemands. Hitler désavoua Otto
Abetz qui tentait d’amadouer les communistes désorientés. De
leur côté, les autorités de Vichy obtinrent gain de cause pour
empêcher la légalisation du parti.
Tant que
durent les négociations, soit jusqu’à la fin d’août, on ne trouve
dans les numéros clandestins du journal aucune attaque explicite
contre l’occupant. En échange, note Peschanski,
Abetz libère
plus de 300 communistes emprisonnés depuis l’automne 193917.
Le terme de « fraternisation » apparaît dans les numéros
59 et 61 de l’Humanité clandestine qui sortent respectivement
le 4 et le 13 juillet18 :
« Les conversations amicales se multiplient entre
travailleurs parisiens et soldats allemands : Nous en sommes
heureux. Apprenons à nous connaître, et quand on dit aux soldats
allemands que les députés communistes ont été jetés en prison et
qu’en 1923, les communistes se dressèrent contre l’occupation de la
Ruhr, on travaille pour la fraternité franco-allemande. »
Simultanément
avec les démarches confidentielles pour la reparution de l’Humanité,
la direction du Parti mène une politique de légalisation. Après
neuf mois de clandestinité, il s’agit de profiter du vide politique
pour réoccuper le terrain. Les élus locaux et les responsables
syndicaux sont invités à sortir de leurs tanières pour reprendre
le chemin de leurs permanences, à réoccuper les municipalités
perdues, à effectuer des prises de parole. Cette ligne, suivie
approximativement de juin à septembre, s’avère un désastre
complet19,20.
«