En individualiste, je dirais « Partons, mais partons loin si cela ne marche plus par ici ».
J’avais, jeune, des envies de partir au Canada. S’exiler...
Vous êtes en bonne place parmi les pays les plus heureux.
Oui, je sais, chez vous, il n’y a que deux saisons, mais comme est dit dans l’article mentionné
Le Canada, terre d’accueil se disait prêt à accueillir 300.000 personnes pour y décrocher un emploi sur base de 60% économique en 2017.
Le rapport de l’ONU a justement étudié l’impact de la migration en matière de bonheur.
Le
bonheur des immigrés d’un pays est quasiment identique à celui de
l’ensemble de la population, si les immigrés proviennent d’un pays où le
bonheur est plus faible et qu’ils s’adaptent au bonheur moyen du pays
dans lequel ils s’installent. Le bonheur concerne alors moins les normes
et les attitudes culturelles mais est plutôt fortement influencé par
l’environnement et la qualité de vie (santé, éducation, emploi...).
Au contraire, si une personne migre dans un pays dont les habitants sont moins heureux, son bonheur aura tendance à diminuer.
Notons
toutefois que le bonheur est inégalement réparti sur le territoire
canadien. Les habitants de Toronto sont moins heureux que les habitants
de l’arrière-pays. Dans les zones rurales et les petites villes du pays,
les gens sont plus heureux, rapporte le Washington Post.
Selon l’étude intitulée « La géographie du bien-être au Canada »,
il y a un lien entre la densité de la population et l’indice du
bien-être. Une densité plus faible rend les gens plus heureux en allant
de pair avec l’appartenance à une communauté pour tisser plus de liens
sociaux.
Plus le temps de transport et le prix du logement sont réduits, plus le bonheur est élevé.