@Hervé Hum
Je
vous ai demandé si selon vous , un maitre qui promet une double ration d’eau à
son esclave ou qui promet de moins le fouetter passe un contrat avec lui. Vous
m’avez répondu « Evidemment non ». C’est bien ce que je dis.
« Je vous défi de travailler vous
même pour quelqu’un « avec zèle » avec pour seul intérêt de moins
souffrir tout en vous sachant condamné ! c’est absurde ».
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Je ne vois pas ce qu’il y’a d’absurde, si on est esclave, à travailler avec
ardeur et empressement et dévouement pour un maitre qui promet une double ration
d’eau. 
« Vous travaillerez
avec zèle que si on vous promet la liberté ou du moins, de changer de
condition, c’est à dire, devenir salarié »
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Pas forcément , avoir plus d’eau, de
nourriture , être moins fouetté peut aussi mener une personne vivant dans la servitude
à travailler avec zèle pour son maitre. Je ne vois vraiment pas ce qu’il y’a d’antinomique.
« Vous ne pouvez ou voulez pas admettre
le fait que, précisément d’une manière générale, vous ne pouvez pas
traiter un esclave dont vous demandez juste la force physique à accomplir
une même tâche et n’exige donc aucune compétence, de la même manière qu’une
personne dont vous demandez qu’elle use de ses capacités cognitives et même,
soit capable d’aller au delà de vos exigences qu’est le zèle.. »
------> Supposons. Je répète que l’esclavage est un
statut juridique, ça ne relève pas d’un traitement.
Dans ce cas-là,
le maître ne peut pas faire comme bon lui semble vis à vis de l’esclave
salarié.
------> Mais même pour un esclave travaillant dans
une mine , s’il veut que le travail soit accompli , le maitre ne peut pas faire
comme bon lui semble. Mais dans les deux cas , il peut le traiter comme bon lui
semble puisqu’il en a le droit.
« Otez les chaines à un esclave des mines de
Lauion et il essaiera de s’enfuir le plus vite possible. Rompez la loi orale et
vous aurez des salariés moins zélé, voir se révoltant. »
------> Là vous faites erreur. Même les esclaves
salariés auraient été heureux pour la grande majorité de rentrer dans leurs
pays et vivre auprès des leurs.