@Axel_Borg Hamilton Prost et Schumacher sont les seuls pilotes de l’Histoire à gagner plusieurs fois avec des voitures inférieures à celles des autres. Le point commun est qu’ils sont tous partis au moins de la 13e place pour gagner !
Sur le plan des confrontations, Michael Schumacher a moins de mérite que les couples Prost-Senna/Mansell et Hamilton-Alonso/Rosberg/Button.
Senna s’est confronté à plusieurs champions du monde, de même que Hamilton.
Pour ses débuts je ne vois rien d’extraordinaire, — son talent mis à part — à s’être mesuré à un champion du monde vieillissant de 39 ans qui ne l’avait plus été (champion) depuis 1985.
En 1992 et 1993, Senna avec sa motorisation obsolète, a rappelé à tous que Schumacher n’était de taille que sur le sec en course.
Schumi, arrivé à maturation en 1994, était surtout une bête de course le Dimanche, plutot que sur l’ensemble d’un week-end, si on le compare à Hamilton et Senna.
Sur le plan de l’ethique sportive, Schumi n’a été un exemple ni sur la piste, ni en dehors.
En revanche, sur le plan des exploits en course, il a été extraordinaire : je retiendrai de lui Monaco 1992, 1994, Spa 1992, 1993 et 1996, Barcelone 1996, Hongrie et GB 1995, Suzuka, le GP de France, ses 8 victoires et ses 4 pitstops, sans oublier les qualifs du GP d’autriche 2003.
En ce qui concerne Hamilton, il s’est d’emblée mesuré au double champion du monde sortant, de Schumacher, le jeune Fernando Alonso.
Entre 1991 et 2007, les monoplaces ont bien évolué et il devient évidemment de plus en plus complexe de les optimiser.
D’aucuns voyaient Hamilton triompher en 2008, sans Alonso.
Mais la régularité affichée depuis 2007 est tout bonnement impressionnante ! c’est le seul pilote à avoir 1 Victoire et 1 pole depuis ses débuts.
Et lors des saisons de moins bien, 2009, 2010, 2012 ou avec une voiture inférieure ou capricieuse, 2008, 2009, 2010, 2011, 2013, 2017 et 2018, Hamilton a réalisé bons nombres d’exploits, à Monza, Silverstone, Monaco, Turquie, Hongrie, Abu Dhabi. Je ne cite même plus le nombre étourdissant (comme Prost et Schumacher).
Schumacher a eu la meilleure voiture en 1994, 2002, 2004, pas en 1995,2000, 2001 et 2003. En revanche, parlons-en des pneus Bridgestone qui offrait 1"5 sec d’avantage sur la concurrence en course, toute equipee de Michelin, de l’avantage des essais sur piste privee à Fiorano, ou des ecuries tampon Minardi et Sauber Ferrari > tous ces avantages dont bénéficient Ferrari avec les honorables structures Haas et Sauber Alfa Romeo aujourd’hui.
Le problème pour les fanatiques que nous sommes, c’est que nous avons du mal à reconnaître la supériorité d’un pilote sur tout le reste du plateau, et à en accepter les exploits.
Nous avons du mal à accepter une certaine facilité dans leurs succès, tellement ils sont dominateurs.