Bonjour, Le Comtois
Personne n’a mis en cause des mégots, mis à part des hurluberlus sur le web ! Le fait qu’il ait établi qu’il y a bien eu présence de mégots à Notre-Dame signifie simplement que les mesures de sécurité dans ce genre d’édifice n’ont pas été scrupuleusement respectée.
A l’heure actuelle, la piste privilégiée reste accidentelle et, si l’on en croit le dernier numéro du Canard enchaîné, se tourne de plus en plus vers l’électrification des cloches situées sous la charpente et dans la flèche, ces travaux ayant été effectuées (en 2013) dans des conditions a minima suspectes au niveau des autorisations et des contrôles de conformité.
Pour ce qui est du chêne, il n’a évidemment pas brûlé « comme du papier ». Mais vous oubliez qu’il y avait sous la charpente — comme dans toutes les cathédrales de ce type — des cheminements en bois beaucoup^plus ordinaire et en général nettement moins ancien, des bois par conséquent beaucoup plus inflammables. Et cela d’autant plus que sous ces cheminements sous charpente — j’ai pu le constater à la cathédrale de Dol récemment — s’accumulent des poussières, et éventuellement des sciures de vrillette qui potentiellement constituent un vrai danger d’incendie en cas de court-circuit ou d’imprudence. Ajoutez à cela qu’entre la 1ere alerte, mal localisée par la sécurité, à 18 h 14 et l’arrivée des pompiers à 18 h 52, le feu avait largement eu le temps d’attaquer les fermes de chêne, aussi résistante soient-elles à la combustion !!!