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Commentaire de phan

sur Le plan machiavélique de l'Arabie saoudite pour soumettre les pays arabes indociles


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phan 5 mai 2019 08:47

@Abdelkarim Chankou

D’où l’expression « Oh ! Mon saigneur ! »

Al khôl (Alcool), un mot d’origine arabe : Ne maquillons nous pas nos émotions via la consommation d’alcool ? Al khôl, d’origine arabe, outre le fard pour les yeux, signifie « subtil », avec en arrière-plan le mensonge ou l’illusion.

Ninkasi était une déesse sumérienne de la bière et de l’alcool vénérée en Mésopotamie, une région située entre les grands fleuves Tigre et Euphrate, aujourd’hui connue sous le nom d’Irak moderne, mais cette région comprenait aussi des parties du sud-ouest de l’Iran, du sud-est de la Turquie et du nord-est de la Syrie.
Dans l’Égypte ancienne, la déesse Hathor était associée à la bière, tout comme la déesse Menquet. L’Encyclopédie de la bière nous apprend que “les déesses de la brasserie survivent encore aujourd’hui parmi des groupes tribaux isolés en Afrique et en Inde. Tout le brassage est accompagné de prières et d’offrandes aux déesses de la terre Mama Sara et Pauchua Mama, qui remontent bien avant l’avènement de la civilisation inca”.
“Tout comme on croit universellement que les déesses ont donné aux humains le don de la bière, les femmes ont toujours été les brasseurs de bière. Il est évident que les femmes ont utilisé leurs talents de brasseur pour maintenir leur pouvoir et leur statut dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs dominées par les hommes. Dans les coins reculés du monde moderne, les femmes continuent leur domination de la fabrication de la bière.”

Si le vin, selon Homère, était le breuvage des dieux, c’est la bière qui, d’après la mythologie égyptienne, sauva l‘humanité. Utilisée par Rê pour épancher la soif destructrice de la déesse Sekhmet, et soustraire le monde terrestre à son courroux, la boisson était connue dans l’Egypte ancienne pour ses vertus enivrantes.
« Osiris avait appris aux hommes à faire de la bière, c’était donc un breuvage divin et l’ivresse rapprochait des dieux, explique la spécialiste de l’Egypte ancienne Sylvia Couchoud. Si on buvait au point de vomir, comme cela est représenté sur plusieurs tombeaux, ceci prouvait que la fête était réussie et que l’abondance régnait. »

Comment la bière a changé le cours de l’humanité : La bière démontre bien que la poursuite de l’intérêt personnel motive le progrès et l’innovation. Dans ces circonstances, ne serait-il pas approprié de parler des dates historiques comme étant « avant la bière » et « après la bière », plutôt que de se référer à Jésus Christ ?

PS : Je n’ai pas développé ces 2 histoires : 
La mise en bière de Khashoggi : aucune mise en examen de MBS !
La bière indienne et son rayonnement : la Bière Curry !

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