"* Titre et billet largement inspirés par l’ouvrage de
Marc Bloch : « l’Etrange défaite » écrit en 1940, qui, elle, n’était pas
souhaitable - face au régime Nazi contrairement à celle de Macron face à
la morale - ainsi que « La vraie saison des juges » : "Les cahiers
politiques", novembre 1943 ; un Marc Bloch historien, fondateur avec
Lucien Febvre de l’Ecole des Annales ; après avoir été torturé par la
Gestapo, il sera condamné à mort et fusillé le 16 juin 1944, pour faits
de résistance«
Que vient faire cette référence qui rappelle »les heures les plus sobres de notre Histoire« , issue d’une époque ô combien passée et passéiste et qui n’a strictement rien à voir avec l’actuelle ???
Pourquoi ce reductio ad hitlerum quand, justement, le mouvement des Gilets jaunes désire, exige par-dessus tout, de se libérer de ces références à une repentance obligatoire dont ils n’ont rien à battre (en quoi en sont-ils coupables ?) ? Une propagande de chaque instant qui a conditionné le développement de l’Occident depuis la fin de la seconde guerre mondiale ?
On se fout du combat des communautés quand ils s’agit de vrai gens qui crèvent la dalle.
Dans »la France périphérique« , on n’a pas de problèmes communautaristes, on n’a pas de problème sociétaux, style genre » religion par-ci « , »couleur de peau par-là« , »racialisme par-ci « , »homophobie par-là« . Ah ça non alors ! Quand on vit dans »la France périphérique« , ce qu’on veut, c’est vivre de son travail et SURTOUT PAS survivre avec des aides.
Que tous les citadins qui pérorent aussi bien ici que dans les salons mondains des médias, sortent de leur »germanopratisme« puant et hors-sol. Qu’ils prennent le temps, lors de leur »week-end" dans leur maison de campagne du Perche, de la Normandie ou de la Creuse, de rencontrer les Gilets jaunes des ronds-points de leur bouge !
Écrit par un citadin qui ne l’a pas toujours été et qui, surtout, se souvient de ses origines paysannes françaises.
Au secours !