@nono le simplet
Le problème est tout de même de démontrer la causalité entre la « pollution » et toutes ces maladies.
En premier lieu, il faudrait donc s’assurer vraiment que cette incontestable augmentation en soit une vraie. De nombreux épidémiologistes avancent que pour une part importante, la progression constatée constante de ces maladies est la conséquence de l’amélioration dans le dépistage, un bien meilleur suivi médical.
Pour le reste, les seules études qui vaillent donnent souvent des causes multifactorielles dans laquelle il est difficile de faire la part de chacune. La pollution augment le risque mais aussi bien d’autres causes, le mode de vie, le patrimoine génétique, les conditions de travail, le stress, ...
Ce qui est toujours ennuyeux à mon sens, dans les discussions autour de la pollution et de ses conséquences, c’est le mode de présentation des risques qui se transforment comme par magie en certitudes. Le GIEC utilise souvent le conditionnel dans la présentation de ses conclusions. Conditionnel vite ignoré et remplacé par des affirmations, ajouter à cela la simplification outrancière des résultats.
Le problème est dans l’amalgame entre « corrélation » et « causalité ». Un exemple ? Une étude a voulu « démontrer » que les personnes vivant sous des lignes HT soufraient de nombreux maux par rapport à la population. Une corrélation parfaite a été mise en évidence, mais une analyse plus fine a été ajoutée. Ces personnes sont de condition très modeste, on s’est aperçu que le risque de ces personnes sous les lignes HT était identique pour la même catégorie ne vivant pas sous des lignes HT. La vraie cause était la situation sociale et non le fait de vivre sous une ligne de HT.