@Attila
Très bon exemple...
Vous pensiez que j’allais être déstabilisé par cet exemple que, du reste, j’avais anticipé...
Et bien même les objets inertes se reproduisent. Du Big Bang initial on obtient des particules en masse qui se transforment les unes dans les autres, s’assemblent, pour former des structures qui finissent par devenir innombrables..
Les étoiles naissent, vivent et meurent. En mourant elles libèrent de la matière qui sera réutilisée. Les galaxies se multiplient exactement comme les graines des plantes..
Bref, il n’est pas sûr du tout que l’inorganique soit dépourvu de cohérence interne et d’intentionnalité.
Et l’organique trouve sa source dans l’inorganique. Lupasco dirait que l’organique est contenu de façon potentielle dans l’inorganique.
Toujours est-il que vos centrales nucléaires sont incapables de se reproduire par elle-même. C’est un artifice, un outil à destination d’une seule espèce.
Alors certes la question se pose de savoir si l’artificiel fait partie, disons, du programme de l’Univers, ou pas, s’il s’agit en bref, de quelque chose de sain ou de maladif.
Je pense qu’il s’agit de pathologie mentale, pathologie qui nous permettra de redevenir sain quand on aura compris que c’est du pathologique.
Les maladies ont pour immense vertu de favoriser la santé. Et dans ce cas, oui, l’artificiel fait partie de la Nature. 
La pathologie de l’artificiel, bien évidemment, ressort de la non prise en considération des aspects systémiques de la nature des choses...
On peut concevoir, pour l’avenir, une artificialité en phase avec la prise en compte du systémique, mais ce n’est pas encore à l’ordre du jour.
Pour l’instant nos créations sont toxiques pour le vivant et à terme pour nous aussi.