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Commentaire de Prudence

sur L'Union européenne : une chance pour qui ? ****


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Prudence Prudence 18 mai 2019 21:18

@assouline
L’Union européenne, hélas, désinforme au sujet du Conseil comme elle parle, et votre souci de « méthodologie » montre que vous survaloriser l’intellection, alors que le simple bon sens suffit ici, et l’étude de l’histoire, que malheureusement vous semblez ignorer, puisqu’avec votre demande de « méthodologie », vous avez surtout l’air surpris par les dernières nouvelles que vous apprenez, vous n’en croyez pas vos yeux, et vous demandez des preuves tellement vous n’en revenez pas. Ce qui fait d’ailleurs que j’ai pour votre remarque la plus haute estime : vous me demandez des preuves et vous avez raison. Mais attention de ne pas toujours demander de « preuves », de « traces », position mentalement technocratique, à fuir sir l’on veut apprécier vraiment la vie (la vivre, au lieu de la regarder ou de la penser). Je vous réponds donc, à ma manière, avec une méthodologie, l’esprit critique, dont tout le monde devrait s’inspirer.
Chaque mot dit par l’UE est un mot qui ne dit pas qu’elle ne doit son identité qu’au vol de l’identité du Conseil de l’Europe.
Elle a volé son drapeau, elle a volé son hymne, et, comble de ridicule, elle a crée un jour qui s’appelle la journée de l’Europe, pour faire comme le conseil de l’Europe qu’elle a toujours copié, et qui était toujours en avance sur elle. La « Journée de l’Europe » de l’UE(copie) est le 9 mai, et la « journée de l’Europe » du Conseil de l’Europe est le 5 mai (l’original).
Mon cher Assouline, j’ai pour vous le plus grand respect comme pour tous mes compatriotes qui ignorent tout de l’existence des deux Europe. Il est vrai que c’est tellement démentiel qu’on ne peut y croire et pourtant c’est vrai. Le mécanisme d’implantation de l’UE est comparable à celui de la Federal Reserve aux USA : faire croire aux gens, par l’emploi du mot « Federal », au moyen d’un rideau de fumée, qu’il s’agit de quelque chose d’étatique alors que c’est majoritairement privé. Une institution privée s’est substituée à une publique. Une institution de substitue à l’autre, par la confusion sciemment entretenue.
Idem pour l’UE : une construction faite en dernière analyse des intérêts financiers et privés liés à des sommes colossales a pris la place dans l’imaginaire de tous, du Conseil de l’Europe, axé lui sur le droit et le social, et qui se moque bien de l’existence de l’euro (comme moi-même). L’euro n’est qu’un moyen de baisser toujours plus bas les salaires : pourquoi ne pas s’aligner avec les salaires de la Roumanie, par exemple ? C’est possible avec l’Union européenne, puisqu’une entreprise, au moment de licencier, peut proposer un poste en Roumanie. Au salaire Roumain. C’est légal. L’UE est, selon moi, un simple monstre, une erreur pratiquement diabolique, qui nous empêche d’être européens, de nous estimer et de nous comprendre dans notre diversité.
Conclusion : on peut parfaitement, le 26 mai, être absolument pro-européen et voter « contre » l’UE. C’est même parfaitement sain, et j’espère même que c’est l’avenir.
Ma méthodologie, c’est la lecture critique de l’histoire, ce que ne semblent pas faire mes compatriotes (le livre de M. de Villiers est d’un vide abyssal, et involontairement manipulatoire, puisqu’il ne parle pas de la seule chose dont il aurait dû parler : l’opposition Conseil/UE).
La situation étant ce qu’elle est (Europe de l’argent au lieu de l’Europe de la compréhension réciproque, celle du Conseil), je vais me rendre aux urnes le 26 mai pour faire deux choses simultanément ; mettre le plus de bâtons dans les roues de cette créature monstrueuse qu’est l’UE et qui nous transforme tous en concurrents, ruinant toute solidarité (faut-il rappeler le « plombier polonais » ?), et, surtout, sanctionner définitivement, avec la plus grande force, mais sans violence aucune, un pouvoir lui aussi sorti de la ligne démocratique, qui se maintient en produisant la crainte de manifester, ce qui a été immédiatement dénoncé par le Conseil de l’Europe. Comme d’habitude, l’UE, comprenant qu’il fallait encore une fois copier, a fait de même. Mais après le Conseil de l’Europe.
Votons, massivement, pour ridiculiser le score LREM, parfaite image du « système » par son refus de toute empathie. (Ce système est en dernière analyse la systématisation de l’absence d’empathie).
« Abstention rime avec Macron » (Jérôme Rodriguès).


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