@BITCOIN
Mon Dieu, protégez-nous contre les Elon Musk : les actionnaires ne savent plus quoi faire pour qu’il se taise. Il se moque du monde et le dit : une de ses sociétés s’appellent la Boring company (la compagnie emmerdante, la compagie où l’on s’emmerde, dont le « O » dans le logo est un trou noir). Il a fabriqué des lance-flammes dont l’utilité est douteuse (faits pour être vendus, pas pour servir : principe de ce qu’on appelle la camelotte). Pour le jour où il coulera, il a prévu semble-t-il , en testament, de diffuser « Non, rien de rien, je ne regrette rien » d’Edith Piaf. https://www.boringcompany.com/hat, sur la page où la Boring company, de façon dérisoire... vend des chapeaux ! Ses travaux de trains en tube semblent en concurrence désespérée avec les expérimentations chinoises sur le même thème.
Oui je suis vieux, et cela me permet d’avoir vu tous les ratés des nouvelles technologies, mais aussi la montée de la puissance de la Chine, de 1965 à nos jours. Oui, je connais le passé et cela m’aide bien pour le présent et l’avenir.
Tout le monde a oublié, à l’époque de windows 3.1, ces sortes d’assistants qu’on nous présentait comme l’avenir, tenant dans la main, de forme quasi-carrée. Il n’y en a même pas d’occasion, car ils ne servent vraiment à rien de rien.
Le Segway avait été présenté comme devant transformer les villes et même le monde. Flop total, on le trouve dans les parcs d’attraction et au bord des places, à louer pour quelques minutes.
Les Google glasses devaient elles aussi transformer notre vie et le rapport au réel. Flop total : il y a des gens qui cassent la figure des autres qui les filment sans autorisation.
Le téléphone portable : très encadré maintenant en voiture, perte de points de permis assurée, ce qui a déterminé une nouvelle technologie de remplacement (très intéressante) par bluetooth, mais que les plus modestes ne peuvent pas s’offrir.
La trotinette électrique ne se porte pas très bien et on ne sait plus trop bien où l’utiliser. Hé oui, les gens sont faits de chair et d’os, pas de réalité virtuelle, et se prendre une trotinette, c’est parfois l’hôpital.
Et j’en passe... Dans tous les cas, ce qui a été perdu de vue, c’est le réel et les besoins réels. Or il y a un besoin profond de stabilité, de prudence, de sûreté, d’honnêteté et pour tout dire de moralité, qui me fait dire que les cryptomonnaies ne pourront pas survivre longtemps et appartiendront à un passé où le respect de l’autre (de sa sécurité aussi) et de toute la nature était insuffisant.