@pascal58
Décembre 2014 :
Le Congrès des Etats-Unis approuve la loi 113-278 intitulée « Loi
publique de défense des droits de l’Homme et de la Société Civile au
Venezuela ». Cet instrument juridique dicte la ligne d’action politique
du gouvernement des Etats-Unis et de ses vassaux contre le Venezuela. La
loi 113-278 établit la possibilité de prendre des mesures unilatérales
coercitives contre le Venezuela dans les domaines économiques,
financiers et commerciales. De plus, elle stipule de « travailler » dans
ce sens avec ses partenaires membres de l’Organisation des Etats
Américains (OEA) et de l’Union Européenne.
Janvier 2015 : L’agence
étatsunienne d’évaluation des risques Moody’s dégrade le risque pays du
Venezuela au niveau CCC ; cette note place les bons vénézuéliens et de
l’entreprise pétrolière PDVSA au bord du défaut de paiement dans une
manoeuvre visant ainsi à compromettre la réputation financière
internationale du pays.
Février 2015 : L’agence
d’évaluation Standard and Poor’s abaisse la note du risque de la dette
vénézuélienne et de PDVSA à CC ; cette note particulièrement négative a
pour conséquence de restreindre l’accès du Venezuela aux financements
internationaux.
Mars 2015 : Les
trois principales agences de notation du risque, Standard and Poor’s,
Fitch Rating et Moody’s, lancent des alertes sur un prétendu défaut de
paiement du Venezuela, ce qui ne manquerait pas d’entraîner de graves
difficultés économiques.
08/03/2015 :
Le président des Etats-Unis, Barack Obama, signe l’Ordre exécutif 13692
(le « décret Obama »). Ce dernier se base sur la Loi des Pouvoirs
Economiques en situation d’Urgence Nationale, sur la loi d’Urgence
Nationale et sur la Loi 113-278 pour déclarer le Venezuela « une menace
inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la
politique extérieure des Etats-Unis ». Ce décret va permettre
l’élaboration légale des attaques économiques que subit le Venezuela
depuis cette date.
Juin 2015 : La
COFACE, entité financière française, reprend les notes de Standard and
Poor’s, Fitch Rating et Moody’s, qualifie le risque-pays du Venezuela
comme le plus élevé d’Amérique latine et le compare à celui de pays
africains actuellement en guerre, dans le but de tarir les sources
d’investissements au Venezuela.