@Gollum
Ce sont des esprits qui s’opposent au Capitalisme mais dans le même paradigme matérialiste et prométhéen.
Il s’agit donc d’une fausse opposition.
Marx a remplacé la traditionnelle dialectique des castes, à 4
éléments, dont deux spirituels (guerriers et prêtres) par sa dialectique
bipolaire de confrontation directe, bourgeoisie contre prolétariat. Ces
derniers étant les deux castes matérielles du bas.
Il y a donc une profonde cohérence qui veut que le matérialisme
devint dominant quand les castes du haut furent éliminées, l’influence
du catholicisme n’étant plus que résiduelle.
Beaucoup d’inexactitudes et de simplifications
La dialectique de Marx s’inspire et incorpore celle de
Hegel. Elle sont triadiques, d’une grande intelligence et richesse culturelle.
1-L’en-soi, l’être, la thèse, la communauté de l’être paléolithique qui présentait
l’inconvénient d’être localiste, mais qui peupla des millénaires d’humanité en
prise avec le sacral et la nature. Le livre de Hegel qui accompagne ces
concepts : La phénoménologie de l’esprit. La correspondance chez Marx : grandiose, grundrisse.
2-L’antithèse, le pour soi, la conscience, basculement dans la
société de l’avoir, la culture, avec le néolithique. Ouverture et travail de la
conscience, notre monde avec un capitalisme mortifère qui épuise ses dernières
cartes dans des actions destructrices innommables. (Humanité et nature). Dans cette confrontation,
l’être humain médite, apprend et agit en réorientant sa vie. Le livre de Hegel
qui accompagne ces concepts, la science
de la logique, chez Marx, le capital.
3-La synthèse, le pour soi qui revient à soi, le concept, la
communauté universelle. Nous sommes dans une triade, le savoir absolu. Le livre
de Hegel en correspondance, l’encyclopédie
des sciences philosophiques. Chez Marx, le 6eme chapitre.
Ce sont des personnages d’exception qui ont fait des recherches considérables approfondies. Je vis dans un environnement montagneux, le valais suisse, métaphoriquement, ils appartiennent aux sommets qui m’entourent et me rappellent mon insignifiance.