Il y a des athées que je qualifie d’athées
obscurantistes. Ce sont ceux qui croient inutile de "perdre son
temps" à examiner le contenu des croyances religieuses parce que,
selon eux, il n’y a là que des sottises. Ceux d’entre eux qui sont actifs en
politique jouent aujourd’hui un rôle très négatif. Ils contribuent à
l’islamisation de la France, donc à la promotion de sa violence, à sa
régression civilisationnelle.
Je connais mal les trois philosophes mis ici en
accusation mais l’un d’eux a joué un rôle déterminant dans ma vie spirituelle.
Malgré plusieurs tentatives je n’ai jamais réussi à lire l’Éthique de Spinoza, mais son Traité
théologico-politique, absent du présent article, m’a convaincu que
l’essentiel, dans l’analyse des religions, c’est l’examen, en chacune d’elles,
de son rapport à la violence existant dans le monde. Spinoza, que je
n’ai nullement ressenti comme un philosophe athée, a beaucoup alimenté ma
conviction qu’il faut aujourd’hui désacraliser la violence religieuse.
Et qu’il faut bien sûr, pour cela, que les croyants cessent d’attribuer à leur
Dieu les appels à de prétendues « bonnes violences ».
Je considère que les « chrétiens » trahissent
Jésus de Nazareth leur « maître à penser Dieu » quand ils s’obstinent à
ne pas vouloir désacraliser la violence de leur faux christianisme. Avec
des arguments opposés ils alimentent, tout aussi lamentablement que les athées
obscurantistes, l’épouvantable violence islamique qui gangrène aujourd’hui la
France, l’Europe et le monde.