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Commentaire de Taverne

sur Jean-François Millet, le peintre des pauvres...


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Taverne Taverne 24 mai 2019 15:04

Voici ce qu’en disait le peintre lui-même « Je voudrais que, dans la Femme faisant déjeuner ses enfants, on imagine une nichée d’oiseaux à qui leur mère donne la becquée. L’homme travaille pour nourrir ces êtres là ».

Jean-Français Millet revendiquait le titre de « peintre paysan », titre dont on l’affublait à son époque. Il n’était pas peintre des pauvres : « Millet naît en Normandie dans une famille de paysans modestes sans être pauvres, où il reçoit une bonne éducation » (Commentaires du Musée de Lille).

Millet ne peignait pas la misère mais « la grandeur et la dignité » (*) des figures paysannes mais sans les idéaliser et pourtant en les érigeant dans leur caractère universel. Impeccable !

(*) C’est en tous cas le point de vue partagé par les critiques d’art de l’époque et les historiens de l’art. Il nous montre :

Le sens des choses (et leur ordre naturel : ici la becquée rappelle vie naturelle des oiseaux), l’utilité du vrai travail utile, nourrissant, gratifiant et des soins aux enfants). Le geste essentiel en action, l’intimité, et même le bonheur ? L’ordre parfait !

Les dimensions essentielles de la vie et des gestes de la vie : tantôt la fonction nourricière, tantôt la tendresse, tantôt la force (travaux des bûcherons).


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