@Positronique
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La multiplicité des listes n’a pu que contribuer à une dispersion des suffrages et à la focalisation du public sur le duel médiatiquement promu entre Mme Loiseau et M. Bardella. L’UPR déplore également que de véritables débats de fond sur les problèmes immenses posés par la construction européenne aient été une nouvelle fois éludés.
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Dans tous les débats organisés sur les grandes chaînes de télévision, les problèmes les plus fondamentaux que sont la viabilité de l’euro, l’alignement diplomatique et militaire de l’Union européenne sur l’OTAN, la préservation de l’unité nationale, la sauvegarde de la démocratie et l’impossibilité concrète de changer les traités européens, ont été systématiquement ignorés.
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La plupart des candidats ont ainsi été libres d’exposer sans
vergogne leurs programmes dans nombre de domaines sans jamais prendre en
considération qu’ils seraient doublement inapplicables :
– d’une part parce que la grande majorité des autres États de l’Union européenne n’en voudraient pas,
– d’autre part parce que les parlementaires européens n’ont pas le pouvoir de changer les traités.
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Ces
tours de passe-passe ont ainsi permis à la plupart des têtes de liste
de promouvoir – comme à l’accoutumée depuis quarante ans – des projets
de changement d’Europe qui ne verront jamais le jour, et cela sans
qu’aucun journaliste ou autorité quelconque ne dénonce cette avalanche
de fausses promesses et de « fake news ».
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Les électeurs qui ont par exemple cru qu’ils agiraient en faveur de l’environnement parce qu’ils votaient pour EELV, ou pour la cause animale parce qu’ils votaient pour le Parti animaliste, se rendront peut-être compte que la construction européenne est, par nature, anti-écologiste et nuisible au bien-être animal, et qu’aucune élection au Parlement européen n’y peut rien changer.
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Quant au seuil de représentativité des partis dans le mode de scrutin à la proportionnelle, l’UPR constate, non sans ironie, l’absence d’harmonisation entre les pays de l’Union européenne. Cette harmonisation, soi-disant réalisable, d’après les partis pro-européens, sur des sujets stratégiques et ce, malgré les intérêts nationaux divergents, n’est même pas applicable, a minima, pour les règles du mode de scrutin entre les pays.
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L’Allemagne, par décision du Tribunal constitutionnel fédéral, a
décidé que l’imposition d’un seuil électoral était inconstitutionnel
pour les élections européennes.
Si la France avait appliqué la même
règle que l’Allemagne, l’UPR, avec son résultat, aurait obtenu un siège
au Parlement européen et François Asselineau aurait été élu.
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Dans
quelques semaines, une fois que les lampions de la fête électorale se
seront éteints, les Français se rendront compte que cette élection n’a
servi à rien et que les problèmes abyssaux posés par la construction
européenne continueront de s’aggraver.
30/05 07:21 - Sparker
Très bon article, merci. Oui il y a un problème avec la ligne suivie apparemment, (...)
30/05 07:15 - Sparker
29/05 19:46 - mmbbb
@Albert123 C ’est pour cela que Melechon a perdu les voix de la classe populaire .
29/05 19:46 - R-sistons
Merci beaucoup @Disjecta et @Alinea, depuis presque deux ans, désormais aucun de mes articles (...)
29/05 19:44 - mmbbb
29/05 15:17 - alinea
@alinea ajout : c’était la correction de mon premier commentaire, celui de 14h16 (...)
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