Commentaire de rosemar
sur Lorsque l'enfant paraît...
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@phan
Oui, je suis le rêveur ; je suis le camarade
Des petites fleurs d’or du mur qui se dégrade,
Et l’interlocuteur des arbres et du vent.
Tout cela me connaît, voyez-vous. J’ai souvent,
En mai, quand de parfums les branches sont gonflées,
Des conversations avec les giroflées ;
Je reçois des conseils du lierre et du bleuet.
L’être mystérieux que vous croyez muet,
Sur moi se penche, et vient avec ma plume écrire.
J’entends ce qu’entendit Rabelais ; je vois rire
Et pleurer ; et j’entends ce qu’Orphée entendit.
Ne vous étonnez pas de tout ce que me dit
La nature aux soupirs ineffables. Je cause
Avec toutes les voix de la métempsycose.
Derniers commentaires
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31/05 13:10 - JC_Lavau
Un fameux prototype de la nullité des littéraires, qui ne raisonnent que par clichés (...)
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29/05 18:36 - JC_Lavau
Par Saint Bol et par Saint Glé ! L’enfant n’existe que par la littérature, (...)
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29/05 17:16 - rosemar
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29/05 17:06 - phan
Cet abîme où frissonne un tremblement farouche, Que je ne fais plus même envoler une mouche ! (...)
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