@Garibaldi2
« Et d’ailleurs ils ont l’intention de foutre le feu à leurs baraques ou à leurs appartements pour que leurs enfants n’en héritent pas ! Salauds de vieux ! »
symboliquement, il y a de ça... c’est pas nouveau dans l’histoire, ni dans la littérature classique de tous les pays. Donc, plutôt que d’en rire, on ferait mieux d’en causer. Car, au-delà des caricatures, il y a peut être un problème à ce niveau là.
C’est difficile pour des générations dont le postulat spirituel est « jouir sans entrave » et l’irréligion petite-bourgeoise, de se projeter dans leur vieillesse dans autre chose. Et de permettre (collectivement) à la société de passer le cap qu’elle doit passer.
On voit typiquement avec les débats sur « le droit à mourrir dans la dignité » : au-delà de la justesse de certains arguments (que je partage dans l’absolu), il se dessine aussi l’horizon moral collectif d’une génération. Au moment de mourrir, les vieux d’aujourd’hui ne pensent qu’à leur gueule : « mon suicide mon choix ». Le suicide revêt ici une dimension égoïste, qui nie ce que les anciens pourraient apporter à la société dans leur vieillesse et dans leur mort. C’est une forme « d’individualisme de la mort », qui applique jusqu’au bout la doctrine 68arde. (et qui va bloquer pour 25 ans encore la société)