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Commentaire de Paul Leleu

sur L'analyse du vote des retraités aux Européennes !


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Paul Leleu 30 mai 2019 18:47

@cevennevive

je vous en prie. Je reconnais volontiers que je fais des fautes d’orthographe (qui n’en fait pas ?). Je fais attention comme je peux, et je trouve que je n’écris pas trop mal. Je n’ai pas la prétention d’être parfait ni sur la forme, ni sur le fond de ce que je dis. Je prends simplement le risque d’évoquer un point de vue sincèrement, fut-il baroque ou tabou. Je pense que poser la question des générations en France (peut-être avec plus de tact que je ne le fais) est véritablement utile. Ce n’est pas une non-question. Et on ne peut pas l’éluder simplement d’un revers de la main. Evidemment qu’il y a toutes sortes de gens biens dans toutes les générations. Mais je parle là d’une dynamique collective, dont il me semble qu’on peut percevoir l’impact.

Ce n’est pas moi qui ait inventé que la génération des séniors actuels est pauvre spirituellement. Ils le revendiquent eux-même et s’en sont fait un étendard. A un moment faut assumer. Et je pense que les débats actuels sur la « fin de vie » sont dans cette logique. A chaque âge de leur vie les baby-boomers ont désacralisé les choses. Il est donc normal qu’ils désacralisent maitenant la mort, vu qu’ils s’en approchent.

Simplement, à un moment donné, ils ne sont plus les seuls en cause. Longtemps le baby-boom a constitué le centre de gravité de la société (démographie puis corps électoral, activité puis patrimoine, magistère culturel). Aujourd’hui ce n’est plus vraiment le cas, car ils sont vieux, et qu’ils ne peuvent plus hypothéquer l’avenir des générations qui les suivent. Il se pose donc la question d’un conflit de génération, qu’il faut regarder avec objectivité, sans se sentir individuellement visé.


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