@Toubiornot
Juste une petite rectification : c’est Montagnier, avec i e r à la fin.
Je ne suis pas certaine que la France l’ait soutenu à l’époque de l’institut Pasteur comme il aurait dû l’être. Les Américains, par contre, pas bêtes, étaient prêts à lui dérouler le tapis rouge. En tout cas, si l’on en croit ce que dit Wikipedia dans son article, il semble avoir pas mal dérivé désormais.
@ Sylvain
Personnellement, je trouve que votre article de « vulgarisation », n’est en fait pas à la portée de tout le monde. Je vous avoue n’avoir pas été captivée par la lecture de cet article, qui est excellent en soi, mais qui n’accroche pas les personnes comme moi qui n’y connaissent pas grand chose (un tout petit peu quand même puisque je m’intéresse à ce genre de sujets) parce qu’il est écrit sur un ton un peu froid, détaché, comme si vous ne ressentiez pas de passion pour le sujet que vous traitez. Quant aux autres personnes qui ont le niveau, je suppose que ce que vous dites, elles le savent déjà.
Vous allez me dire qu’on ne peut pas traiter ce genre de sujets sur un ton passionné, détrompez vous, j’ai assisté autrefois à des conférences absolument géniales et parfaitement limpides à la Villette où les conférenciers savaient vous communiquer la passion de leur sujet, et en plus, vous compreniez tout. Pas de formules mathématiques compliquées et obscures, lâchées sur un ton savant et un peu hautain, que le « commun des mortels » ne peut bien sûr pas comprendre.
Sinon, à part ça, comme je l’ai dit plus haut, votre article est excellent.
En parlant de la Villette et des particules, je me souviens de cette espèce de plateforme circulaire surélevée qui se trouvait autrefois dans l’une des expos permanentes, sur laquelle on devait monter pour se faire bombarder par des muons qui allaient traverser notre corps. Bien entendu on ne les voyait pas, les muons en question, mais il y avait un son assez aigu pour figurer leur traversée de l’espace. Ca faisait une sorte de pfwiiiiii pfwiiiiii pfwiiiiii ...
C’était trop marrant de voir que tout le monde crevait de trouille à l’idée de monter sur la plateforme (alors qu’il ne se passait évidemment rien de grave si on le faisait et on ne sentait rien du tout). Les gens n’osaient pas monter dessus, ou alors ils restaient une seconde ou deux et se dépêchaient de redescendre, comme si nos corps ne pouvaient être traversés par ces particules que si l’on montait sur la plateforme de la Cité des Sciences. 