Et pendant ce temps-là, plus de 250 000 consommateurs humains
supplémentaires déferlent quotidiennement sur la planète, soit
annuellement près de 100 millions ou la population du Benelux et de
la France réunis.
Il s’agit là de
chiffres et non de convictions ou de certitudes les mieux ancrées –
individuellement ou collectivement –, concernant les causes et/ou
les responsabilités – individuelles ou collectives –, cherchant à expliquer pourquoi notre civilisation court à sa perte à bref terme. Et c’est
sur ces chiffres que se fondent des scientifiques pour alerter
l’opinion depuis des décennies – sans au demeurant aller
eux-mêmes au bout de leur raisonnement, selon lequel l’humanité est
sur le point de consommer près du double de ce que la nature lui
offre, ce qui indique en bonne logique qu’elle est le double de ce
qu’elle devrait être et que c’est par conséquent incontournablement
sur ce point qu’il faut agir, avant toute autre considération. (La dénatalité pourrait éthiquement y pallier, que chacun se rassure)
Est ainsi faite la
démonstration irréfutable que l’origine de tous les maux de
l’humanité et de son habitat sont dus avant tout à la prolifération
du premier des prédateurs qu’est l’être humain. Pourtant, tous les
pouvoirs, à commencer par le religieux et le politique, approuvés par l’immense
majorité des populations concernées, continuent d’être davantage
préoccupés par le nombre de ceux sur lesquels ils se fondent et
prospèrent, que de leur bien-être ou de l’avenir de l’espèce à
laquelle ils appartiennent.
Il ne s’agit donc
pas d’ignorance mais, plus banalement et gravement à la fois, des
conséquences d’un obscurantisme généralisé, que dans sa vanité
l’humanité s’avère incapable de dépasser.
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