Le mot « barbare » est une onomatipée.
Ceux que les Romains, après les Grecs) appelaient barbares (même mot que berbères) étaient tous les êtres humains proférant des « borborygmes », pour eux une sorte de gloubi-glouba qui faisait quelque chose comme « brr-brr » à leurs oreilles.
Dans l’antiquité tardive, ils on donc donné de qualificatif péjoratif à ceux qui n’ont rien fait d’autre que venir se payer directement des sommes dues par Rome à des chefs de guerre locaux auxiliaires de l’armée romaine, des supplétifs qui ne percevaient plus leurs rétribution pour faire régner la « pax romana » sur leurs propres territoire.
Un peu comme si les américains arr^étaient de financer Daesh. Vous imagines le bordel.
Reprendre les clichés et les images d’Épinal sur le manque de civilisation des autres peuples que les gréco-latins en restant au premier degré est aussi ridicule que d’en rester à nos ancêtres les Gaulis.
Même si Astérix n’est pas la panacée, cette reprise de la tarte à la crème a au moins le mérite de remettre en cause des certitudes quisont reprises comme telle dans une vision de l’histoire qui consiste à confondre « invasions barbares » et curée des mercenaires sur la dépouille d’un empire qui s’était fait hara-kiri par la généralisation de la corruption, du népotisme et du clientélisme.
Mais on peut préférer les contes de fées à la recherche de la vérité historique.