Analyse
exhaustive et objective. Du Elliot coutumier.
Le
« bashing » hystérique des commentateurs et autres éditorialistes
patentés qui ressassent quotidiennement leur haine de LFI dans les
lucarnes des médias mainstream et qui somment Mélenchon de s’éclipser méritait
en effet d’être relevé.
Quelques
observations complémentaires :
- Le départ de
Girard ne tient pas tant, semble-t-il, à des dissensions idéologiques
irréductibles, qu’au choix préférentiel de Méluche en faveur de Manon Aubry,
qui au demeurant n’a pas démérité.
- L’organisation
interne de LFI, que l’on dit « gazeuse », est sans doute
« questionnable ». N’étant pas de ce sérail je ne saurais en débattre
ou en juger.
- Vu de l’extérieur
(ce qui est mon cas), il apparaît assez clairement cependant que coexistent ou
plutôt cohabitent chez LFI des courants de pensée, voire des idéologies assez
« clivantes ».
Résumons nous :
LFI, minée par des contradictions idéologiques
internes, comporte de brillantes individualités, mais elle résiste
difficilement à la diabolisation constante et soutenue dont elle fait les frais
de la part des médias dominants et de leurs chiens de garde.
Sa ligne multipolaire est de moins en moins lisible.
L’existence en son sein d’un courant communautariste, parfois proche de
« l’indigénisme » effraie en outre le commun des électeurs
« souchiens » ou s’honorant de l’être, qui rejoignent massivement par contre le
corps électoral du RN.
Il n’est pas sûr, à ce propos, que crier au fascisme
pour les détourner de MLP présente encore quelque efficience.
Quant au gloubi
boulga préconisé par Clémentine Autain et consorts, inutile de gloser
longuement sur pareille juxtaposition de groupuscules cultivant des idéologies
aussi divergentes sur l’Europe, le marché, le socialisme, la
mondialisation, l’atlantisme, pour ne
citer que les thèmes les plus déterminants.