@Lionel,
L’US Open est le 4e GC de l’année donc celui où les joueurs tirent le plus la langue ... Pour Federer, il n’y joue plus (sauf 2014 et 2015) de rôle majeur depuis l’édition 2011 (demie perdue in extremis contre Djokovic). Nadal cela dépend de son état, et étrangement Djokovic y a perdu 5 fois en finale alors qu’il est super régulier à New York (10 demies de rang entre 2007 et 2016 rappelons le, soit mieux qu’à Melbourne ou à Roland).
Pour Wimbledon, Djokovic et Federer seront encore les 2 principaux clients, par contre Anderson et Isner auront une pression maximale en terme de points à défendre.
Pour l’US Open, c’est plus loin mais en effet Wawrinka et Del Potro ont un coup à jouer s’ils reviennent bien et que le Big Three devait se louper.
Car Tsitsipas, il lui manque encore le petit plus face aux stars du circuit. Federer a perdu tout seul à Melbourne, mais on a vu que le Grec a coincé contre Stan the Man à Roland, et s’était pris une raclée contre Nadal à l’OA. Sans parler de la leçon donnée par Djokovic en finale à Madrid.
Comme je le disais plus haut, à la place de Federer, je ferais l’impasse sur la préparation sur gazon histoire de rester frais pour enchaîner Wimby et US Open.
S’il ne le fait pas, il paiera cash durant l’été son enchaînement Madrid - Rome - French Open ...
Pour répondre à Fabrice sinon, l’US Open reste le 2e GC le plus prestigieux historiquement. Entre Tilden, Budge, Kramer, Gonzales, Connors, McEnroe, Sampras et Agassi, l’oncle Sam a fourni pléthore de joueurs mythiques au tennis mondial masculin.
Situé après Wimbledon et sur une surface moins spécifique que la terre battue de Roland, il a été gagné par tous les plus grands, à l’exception notable de l’immense Bjorn Borg, maudit que ce soit sur la terre battue de Forest Hills (1976) durant la transition entre gazon et ciment decotruf, ou sur le ciment de Flushing Meadows (1978 avec l’ampoule blessée contre Jimbo, 1980 et 1981 contre Big Mac).
Si le doublé Roland-Garros / Wimbledon réussi par Laver (1969), Borg (1978, 1979, 1980, Nadal (2008 et 2010) et Federer (2009) dans l’ère Open est le plus difficil à réaliser vu la différence des surfaces et l’enchaîneemnt très rapide des deux tournois, le doublé Wimbledon / US Open est celui qui forge les champions mythiques du circuit : Laver (1969), Connors (1974, 1982), McEnroe (1981, 1984), Becker (1989), Sampras (1993 et 1995), Federer (2004, 2005, 2006, 2007), Nadal (2010), Djokovic (2011, 2015 et 2018).
A part Borg, Wilander, Wawrinka et Lendl, tous les autres grands noms de l’ère Open ont gagnés mais séparément en terme de saisons : Edberg, Agassi, Hewitt, Murray ...