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Commentaire de Nicole Cheverney

sur Inquisition


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Nicole Cheverney Nicole Cheverney 16 juin 2019 10:25

On remarquera que personne des têtes médiatiques des Gilets Jaunes ne subira la « question ». Seul, E. Chouard. C’est bien la preuve qu’il dérange FONDAMENTALEMENT le système. C’est une façon sournoise de l’éliminer du débat public, car ce qu’il prône avec le RIC en toutes matières ne va absolument pas dans le sens et les intérêts des ploutocrates.

La Démocratie, la vraie, et non les entourloupes actuelles du système qu’ils osent nommer système démocratique avec l’arnaque continue des élections truquées, eh bien, le système la redoute comme l’ail, les vampires.

Le supposé « fascisme » de Chouard, qui n’existe que dans la pauvre tête rétrécie des journaleux de service n’est pas en soi ce qui intéresse le plus ces soutiers du système,

Ce qui les affole, c’est l’aura du bonhomme, sa virtuosité pour exposer en quelques phrases les bases d’un système démocratique totalement opposé à la ploutocratie, et, qui communique au peuple un formidable espoir de lendemain.

Ce qui les inquiète, c’est l’adhésion de plus en plus large à ses idées réellement rafraîchissantes dans le concert nauséeux et disons-le tout court nauséabond de la pensée unique.

Lorsque nous voyons ces journaleux de service soit doucereux, soit éructant en hystérisant la « question », et en tournant le couteau médiatique dans le lard de Chouard, nous ressentons, les plus sensibles à l’esprit de concorde et de justice, comme une vague asphyxiante, une sorte d’haleine médiatique méphitique de ces petits Torquemada sans talent mais réellement malveillants envers le pauvre Chouard.

Les éructations et la réelle dégueulasserie de ces procès en sorcellerie, nous laissent de la France actuelle une impression déplorable, en voyant ce sinistre cortège qui s’avance pour juger, pour défoncer, pour démolir la réputation d’hommes et de femmes de bien. C’est l’amorce d’une époque noire, très noire.

Le fascisme, disent-ils ? Mais ce sont eux, avec leur doigt constamment pointé sur les accusés, en petits commissaires du peuple. Que l’on se rappelle les procès de Prague ou de Moscou, où quoique répondissent les « accusés », les accusateurs revenaient toujours sur la « question » pour les condamner d’avance. Que l’on se rappelle les procès moyenâgeux en sorcellerie où chaque pauvre gens soupçonnés d’hérésie, quoiqu’ils disent, se retrouvaient hissés sur le bûcher. Chouard, ils veulent sa peau et en même temps celle des gilets jaunes qui l’accompagnent.

Nous ne devons pas accepter cette censure, cette mise en accusation permanente sur des fausses allégations, de simples soupçons proférés de supposés mauvais sentiments, de supposées mauvaises pensées, lorsque l’homme Chouard ne fait que de se prêter naïvement au jeu d’une émission radiophonique dans laquelle il est entré comme un mouton dans une bergerie où se tapissait le loup. Son seul tord, peut-être, est de leur avoir fait confiance.

Nous ne devons pas accepter que ce pays se transforme en paillasson où les puissants s’y essuient les pieds.



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