Bonjour,
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« En grec, il y a un mot qui s’appelle hubris, c’est la malédiction des dieux. »
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Moi j’aurais plutôt tendance de dire que 98% des électeurs sont atteint du hubris !
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Les électeurs n’ont pas compris quel est la priorité des priorités pour remettre la France sur les rails, pour restaurer le la démocratie..
Pour mettre en place le RIC il faut d’abord abolir les traitées européens.
Pour ceux, les 98% des électeurs qui ont voté pour des partis politiques pro-UE, je leur conseille de lire l’article suivant :
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Voici quelques extraits concernant une interview de l’auteur Thomas
GUÉNOLÉ :
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Les traités européens interdisent l’harmonisation sociale.
Là encore, même si c’est rébarbatif, il faut examiner sérieusement ce que disent les traités. Prenez le dumping social. Ces traités imposent la circulation illimitée des travailleurs en Europe : article 3 § 2 du traité sur l’Union européenne - le « TUE » -, article 21 du TFUE, titres IV et V du TFUE, et article 45 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union. Ces traités imposent la circulation illimitée des marchandises : articles 34 à 36 du TFUE. Ces traités imposent la libre installation des entreprises n’importe où dans l’Union : articles 49 à 55 du TFUE. Et ces traités autorisent à vendre un service en Europe depuis n’importe quel territoire de l’Union : articles 56 à 62 du TFUE.
Or, dans le même temps, l’harmonisation fiscale n’est autorisée que si c’est pour faciliter la concurrence : articles 113 et 115 du TFUE. Quant à l’harmonisation sociale, elle est interdite dans tous les cas : article 153 du TFUE. Je répète ce point pour ceux qui croient, de bonne foi, que l’Union européenne peut bâtir une « Europe sociale » : les traités européens interdisent l’harmonisation sociale.
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A la première lecture de cet article 153 on à l’impression que l’Europe sociale existe mais dans cet article est caché un tout court passage qui dit :
.... à l’exclusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des États membres ;
....
Lisez l’article 153 TFUE
https://europadatenbank.iaaeu.de/user/view_legalact.php?id=14&lang=fr
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Il est vrai que l’article 153 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne restreint les possibilités d’harmonisation des États membres. Ce texte dispose en effet que le Parlement et le Conseil ne peuvent adopter des mesures d’harmonisation « des dispositions législatives et réglementaires des États membres »
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Les traités européens interdisent formellement à la Banque centrale européenne - la « BCE » - de financer elle-même la dette publique des pays membres : article 123 du TFUE. Par conséquent, seules les grandes banques privées et les grandes compagnies d’assurances en ont le droit : elles achètent pour ce faire des reconnaissances de dettes émises par les États, qu’on appelle aussi des bons du Trésor ou des obligations d’État.
Pourquoi ce dispositif ? L’argument habituel est ceci : financer la dette publique par la « planche à billets » de la BCE encouragerait les gouvernements au laxisme ; alors que les banques privées, en appliquant des taux d’intérêt de plus en plus punitifs, forcent au contraire les gouvernements à la discipline budgétaire. En réalité c’est faux, car rien n’empêcherait la BCE de financer directement les États endettés, et en échange, d’obtenir d’eux une discipline budgétaire. Accessoirement, le krach financier de 2007-2009, provoqué par les gigantesques montages financiers irresponsables des grandes banques privées, les disqualifie pour jouer le rôle de gardiens d’une bonne gestion.
Autre argument habituel, le financement de la dette publique par la « planche à billets » de la BCE risquerait de provoquer dans l’économie européenne une dangereuse hyperinflation. Là encore c’est faux. La preuve : en 2017, la BCE crée déjà 720 milliards d’euros par an pour soutenir les grandes banques privées, et ça n’a pas provoqué d’hyperinflation. Si au lieu de faire ça, la BCE créait 960 milliards d’euros par an pour racheter et effacer les dettes publiques des États de la zone euro, ces dettes disparaîtraient intégralement en à peine 10 ans : sans politique d’austérité, ni augmentation d’impôts, ni hyperinflation. Objectivement, n’est-ce pas une voie plus raisonnable que les politiques d’austérité qui conduisent à assommer d’impôts les classes moyennes et les classes inférieures, tout en démantelant nos services publics ?
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La politique de la BCE envers les dettes publiques de la zone euro est construite tout entière dans l’intérêt des grandes banques.
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Conclusion :
Quand on ne peut pas changer les traitées de l’UE due à l’article 48 du TUE qui exige unanimité de 28 pays pour changer les traitées il faut appliquer l’article 50 !
Autrement dit : FREXIT !
Voila 98% des électeurs ont vote pour le maintien des traitées de l’UE, pour la poursuite de la politique de l’UE et dommage qu’ils n’ont pas compris dans quel ordre il faut procéder pour restaurer la souveraineté et la démocratie en France.
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Sans le FREXIT on ne pourra jamais mettre en place le RIC qui est incompatible avec le TUE et le TFUE !
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Très remarquable analyse : les deux listes sont impressionnantes. Merci ! Le connaissance de (...)
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