@ spartacus
« Le libra est précurseur des monnaies privées »
l’euro et le dollar sont des monnaies privées
L’étape décisive menant à l’abandon de la monnaie d’état a été la fondation, en 1913, du système fédéral de réserve des États-Unis. Bien que la constitution américaine ne prévoie que l’or et l’argent comme monnaies légales, un cartel fondé par des banques privées et dirigé par les deux grands groupes financiers Rothschild et Rockefeller a créé une banque centrale privée ayant droit d’émettre sa propre monnaie, devenue moyen légal de paiement et garantie initialement par le gouvernement des États-Unis. Après la Première Guerre mondiale, cette banque privée a racheté les réserves d’or mondiales. Il en est résulté que de nombreuses autres monnaies n’ont plus pu maintenir leur étalon-or et ont sombré dans la déflation (première crise économique mondiale).
La déroute de l’économie allemande entre les deux guerres a amené ce pays à exiger l’établissement d’un « quatrième pouvoir » en faveur de l’institut d’émission pour permettre à celui-ci de résister aux pressions visant à un excès de masse monétaire et, partant, de se fier au maintien de la valeur monétaire. En fait, la Banque fédérale était tenue par la loi de préserver la valeur du mark (théorie de la monnaie neutre) et était indépendante de l’État dans une forte mesure. Dans ces conditions, le mark, monnaie la plus stable du monde, a été utilisé toujours davantage comme monnaie de réserve et monnaie de placement.
La plupart des autres États ont préféré une monnaie axée sur la quantité. Ils ont obligé leurs banques centrales à déterminer leurs masses monétaires d’après certains objectifs, tels la croissance économique ou le plein-emploi. La politique nationale a profité de cette évolution pour exercer son influence sur la banque centrale et sur la monnaie, ce qui a régulièrement entraîné une inflation de la masse monétaire (exemples : France, Italie, Espagne).
En revanche, la plupart des dictatures des pays en voie de développement et la Fed ont préféré une « monnaie quantitativement libre », c’est-à-dire une monnaie dont les excès par la politique ou les propriétaires privés du Système de réserve ne sont pas limités par la loi. Une « monnaie quantitativement libre » a toujours signifié « monnaie dont on peut abuser librement » et n’a jamais fonctionné à long terme.
La haute finance des États-Unis a eu pour seul objectif initialement de contrôler la monnaie du pays et, partant, de manipuler le marché des États-Unis à son gré. La Fed privée servait à réaliser cet objectif. Lorsque le président Kennedy a proposé une loi visant à étatiser ce système financier privé, il est décédé subitement.
ça ne vous suffit pas ?
26/06 15:53 - titi
@Matlemat Donc rien à voir avec le risque de Krach des banques ? merci pour votre (...)
26/06 15:52 - titi
26/06 02:09 - Paul Leleu
@goc Pay-Pal fait justement partie des actionnaires de la Libra. sur le piratage... oui, (...)
25/06 11:55 - Matlemat
25/06 10:46 - HELIOS
@Jean Keim ... je me demande... hé, hé, hé, vous avez mis le doigt dessus, il s’agit de (...)
25/06 08:17 - bob de lyon
@William Exact, mais je m’en tenais globalement à l’international et ce qui est (...)
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