Siriza est une grande manipulation des technocrates de l’UE, une de leurs plus grandes victoires.
Pourquoi Tsipras avait-il
choisi Varoufakis comme ministre des Finances alors que ce dernier n’avait
jamais été membre de Syriza, ne serait en désaccord sur rien de tout cela ?
Parce que Siriza est un
sous-marin et Varoufakis un mercenaire des banques !
Varoufakis a publié les documents qu’il avait soumis à la « troïka »
lors des négociations. Ils étaient co-écrits par un « Board of International
Advisors » (Commission de conseillers internationaux), qui comprend Lord Norman
Lamont, que Varoufakis qualifie d’« ami proche. »
Lamont a été ministre des Finances du gouvernement
conservateur de John Major en Grande-Bretagne. Il avait occupé plusieurs hautes
fonctions sous Margaret Thatcher. Il a écrit que son amitié avec Varoufakis
reposait sur des opinions partagées :
« Yanis et moi avons participé à un débat sur l’euro à
Melbourne en Australie et nous nous trouvions dans des camps opposés, mais
petit à petit on s’est aperçu que fondamentalement nous étions d’accord et
qu’il n’y avait pas de grandes différences dans nos points de vue… »
Thomas Mayer, ancien économiste en chef de Deutsche Bank, et
Lawrence Summers, professeur à Harvard et ancien secrétaire du trésor
américain, ont aussi conseillé Varoufakis.
James K. Gailbraith de l’université du Texas est un associé
de longue date de Varoufakis. Avant d’entrer au gouvernement, en juin 2013,
Varoufakis a rédigé un article d’opinion avec Galbraith, intitulé « Seul Syriza
peut sauver la Grèce ». Dans cet article, ils insistent pour dire qu’un
gouvernement Syriza « n’était pas une mauvaise chose pour l’Europe et les
Etats-Unis. »
Si Syriza était élu,
ont-ils écrit, « rien de crucial ne changerait pour les Etats-Unis… Syriza n’a
pas l’intention de quitter l’OTAN ou de fermer des bases militaires
américaines. »
Les documents soumis par Varoufakis à Schäuble étaient
intitulés « Un cadre politique pour la consolidation fiscale, la reprise et la
croissance de la Grèce » et « Résoudre la crise grecque : réformes
structurelles, croissance et gestion de la dette fondées sur l’investissement
».
Tsipras n’est qu’une marionnette téléguidée, lui aussi, un
appât empoisonné pour l’électeur-proie.