• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Traroth

sur Niveau de fin de 6ème non acquis ? Passage en 5ème !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Traroth Traroth 28 juin 2019 18:33

Cet article exprime parfaitement la détestation que l’auteur éprouve pour les élèves. « nous en avons plein le dos de les subir », on comprend bien. Mais vous n’êtes pas là pour les subir, vous êtes là pour enseigner. Si cela vous déplaît, peut-être devriez-vous réévaluer vos objectifs professionnels ? Il y a quantité d’autres métiers...

« En effet, une fois en dernière année, l’enfant, dégoûté à jamais du collège, n’a qu’une envie, s’échapper au plus vite » : C’est à n’y rien comprendre. L’auteur se range du côté de l’élève, maintenant. Combien êtes-vous, dans votre tête ?

Bien sûr, on revient vite aux fondamentaux : « dans combien de cas, cela sert-il simplement à masquer une sinistre réalité : carences pléthoriques, lacunes insondables, inaptitude à l’effort ? » Bien entendu, si un élève ne réussit pas à l’école, c’est de sa faute à lui, pas de celle des adultes qui l’entourent, qui n’ont semble-t-il pas de prise sur le cours des événements. Et ne servent donc à rien, si on comprend bien.


L’école a depuis longtemps oublié sa fonction. Les multiples « réformes » (destruction de moyens, en réalité) l’ont vidé de sa substance, réduite à une organisme de formation professionnelle. Les symptômes, ce sont effectivement les programmes de plus en plus légers, la fin du redoublement, et tout simplement la baisse du niveau. Mais aussi les attitudes comme celle de l’auteur, pour qui les élèves sont manifestement des emmerdeurs, surtout si en plus ils ont du mal à suivre.


L’école devrait être l’endroit où les enfants trouvent les réponses aux questions qu’ils se posent, où ils comprennent le monde. L’école devrait enthousiasmer les enfants ! Notre société a réussi à en faire un vaste système de torture, où on enferme les enfants à 3 ans, et d’où sortent des adultes désabusés, mais exploitables dans le monde du travail avec une bonne rentabilité. Les moins désabusés n’étant pas ceux qui sont passés par des cursus ultra-compétitifs comme les prépas.


La curiosité, l’intérêt, la culture, découvrir le monde et ses merveilles, la joie de comprendre, le plaisir d’apprendre, tout le monde s’en fout, les enseignants les premiers.


On voit le résultat.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès